Eva nous explique sa libération et son déclic pour décrocher et dire stop au sucre.
Ceci dit, avant de commencer avec l’histoire d’Eva, il serait bien de remettre un petit peu les choses dans leur contexte.
Nous savons tous désormais que les plaisirs sucrés se retrouvent même dans le salé… Et oui du sucre, il y en a partout. Il ne va pas sans dire que c’est un des aliments les plus consommés en France. Qu’il soit lent, rapide, caché, le sucre est présent partout dans notre alimentation et malheureusement bien souvent, ajouté à notre insu dans la plupart des produits alimentaires. Les dégâts pour notre santé sont considérables et l’image que le sucre provoque des caries, est bien loin derrière nous. Même si nos artères payent cher nos excès de sucre, toutes les petites douceurs du palais provoquent et augmentent le risque de diabète et d’obésité, les plaçant en tête de liste du palmarès des problématiques liées aux excès de sucre. Cela reste des exemples connus du grand public, mais il en existe malheureusement beaucoup d’autres.
Saviez-vous qu’une consommation élevée augmente non seulement les risques cardio-vasculaires, mais peut affecter aussi notre santé mentale, vous avez sûrement entendu parler des addicts au sucre ? Je risque de vous étonner mais une des dernières études souligne que les excès de boissons sucrées accentuent les problèmes de dépression et que le sucre ajouté favorise le développement de la maladie d’Alzheimer.
Le sucre pourrait rendre dépendant ! La nouvelle n’étonnera pas les « accros » aux bonbons ou au chocolat.
Bien évidemment, les alternatives au sucre se sont multipliées ces dernières années. Mais une toute autre étude menée au CNRS à Bordeaux a démontré que le sucre rendait dépendant et qu’il produisait des effets similaires, du point de vue addictif, à la consommation de cocaïne, ceci-dit entre dépendance et addiction la route est longue.
Ce qui nous intéresse ce sont les solutions, voyons comment Eva, addict au sucre depuis des années, réussit à dire stop en seulement quelques semaines.
J’avoue avoir consommé pendant des années du sucre sous quelque forme que ce soit, d’ailleurs je peux même dire que je me consolais en mangeant sucré.
Cela commençait le matin au petit déjeuner, puis dans la matinée par la prise de quelques cafés, également dans la journée, au déjeuner, dans l’après-midi et le soir également, je m’octroyais des plaisirs sucrés. En fait, ma vie était centrée et tournée vers le sucre. Un jour j’en ai eu ras-le-bol et une amie m’a conseillé une naturopathe, j’ai mis en place un régime plus riche en gras pour éviter les fringales, j’ai trouvé d’autres alternatives au sucre avec des sucres bien plus naturels comme le sucre de coco, le sucre de bouleau, le sirop d’agave.
Je me sens beaucoup mieux dans mon corps et dans ma tête et on voit très vite des effets positifs. L’hypnose m’a également beaucoup aidé et j’ai d’ailleurs perdu plus de 8 kg depuis ma rencontre entre ma nutritionniste et mon thérapeute. Socialement, ce n’est pas si compliqué que ça, puisque je mange des fruits, des légumes, du riz, des protéines, des légumineuses. Est-ce que je fais quelques écarts ? Bien évidemment comme le chocolat à 92 % de cacao.
Mais alors faut-il vraiment bannir le sucre de notre alimentation ?
La réponse est NON ! Puisque notre corps a besoin de glucides et ses glucides nous amènent de l’énergie, ceci-dit, il y a bien une quantité à ne pas dépasser qui est de 30 à 35 g de sucre ajouté par jour, ce qui représente quand même 6 à 7 morceaux de sucre. Afin d’éviter tout problème d’hypoglycémie, nous vous invitons à surveiller votre taux de glycémie et ainsi ajuster selon vos besoins, le sucre indispensable à vos besoins énergétiques.
Donc, si nous récapitulons les différents conseils provenant de différents nutritionnistes, il n’est pas du tout indiqué de renoncer à tous les desserts qui mettent un peu de douceur dans une vie, bien au contraire, il faut tout simplement piocher parmi les nombreuses alternatives naturelles qui existent et réussir grâce à elles à réduire la quantité pour notre santé.
OUFFF, j’ai eu peur… Il nous reste quand même la notion de plaisir. En résumé tout est une question de dosage et le choix de la qualité de sucre… Mouais ! Comment expliquer à un dépendant qu’il doit modérer sa consommation de sucre ? Un peu simpliste cette explication des nutritionnistes, certains neuroscientifiques nous prouvent qu’une aide thérapeutique restera indispensable et que les deux en association, engendreront des résultats.
Au début du XXe siècle, on consommait en France par an et par habitant à peine un kilo de sucre. On dépasse aujourd’hui les trente kilos. Le sucre est partout et son pouvoir addictif est avéré par de nombreuses études scientifiques.
Conseil Feminamag : retrouvez une alimentation équilibrée et trouvez un palliatif au sucre, peut-être tout simplement facile, en voici un exemple : il suffit de deux œufs le matin pendant une semaine pour rééquilibrer sa dopamine.
Une prise en charge par un thérapeute ou des exercices d’autohypnose (Méthode Coué) pour la dépendance physique, devront être également accompagnés par des conseils en nutrition et micronutrition.