Une première interrogation en écrivant cet article me hante, la vraie question ne serait-elle pas de savoir comment devient-on spirituel ?
La spiritualité s’invite dans nos vies sous diverses apparences. Nous avons tous la copine plus ou moins perchée, celle qui s’adonne au yoga ou qui aime les voyages en Asie. Pourtant, il n’est pas rare non plus de trouver différents objets que nous pourrions apparenter à la spiritualité, comme avoir un bouddha chez soi, faire brûler de l’encens ou une bougie, même la sauge et différents rituels spirituels ont insidieusement fini par prendre place dans nos vies.
Spirituel mais pas religieux
Nul besoin pour une personne spirituelle d’être associée à une institution religieuse ou un dogme particulier, c’est plus profond que cela.
Si je vous dis Lady Gaga, Justin Timberlake, Beyonce, Katy Perry, Madonna, Mylène Farmer ou encore Richard Gere, quel serait leur point commun ? La spiritualité ?
Chez les stars, ça passe toujours mieux, profil artistique oblige, univers démesuré où pourtant la religion prédomine les décors de scène et où la spiritualité dans le texte trouve une rhétorique familière. L’autre point commun pour toutes ces stars en quête de message subliminal et sous le feu des critiques, résiderait dans le fait que le « spirituel mais pas religieux » n’est finalement qu’une philosophie autorégulée.
Mais bon, passons l’histoire des célébrités, rentrons dans le sujet que nous aurions de cesse de contourner, tant le sujet intrigue depuis la nuit des temps.
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La génération Y : premier sponsor de la spiritualité
La nouvelle génération, pourtant plus accro à la Google culture, s’intéresserait-elle au marché spirituel sur lequel les croyances se font de la concurrence.
Et comment !!! La génération Y également qualifiée de « digital native », pour rappeler qu’ils ont grandi une souris d’ordinateur à la main, a, elle aussi, un penchant pour un art de vivre spirituel !
Non, les jeunes ne sont pas perchés, affirme Nicolas 27 ans. Avoir la foi en la vie, être fier de manger végan, de faire du yoga, de pratiquer la méditation. Si l’ensemble de tout ce que je fais, est un peu cliché, alors !!! Je fais juste ce qui est bon pour moi ! Je pense juste, comme il est acceptable pour moi de penser ! Pourtant la spiritualité habite ma vie, illumine ma foi grandissante. Ma façon de voir les choses n’est pas plus spirituelle qu’altruiste, c’est surtout un mode de vie. Pourquoi voulez-vous forcément mettre une étiquette de personne spirituelle ?
Merci Nicolas, merci de nous avoir retourné la question ! Il ne fallait surtout rien dire de plus. Un mode de vie ? Pourrions-nous prétendre que nous avons la clé de la définition de la spiritualité ? Quant au phénomène de classification des genres et des modes de pensée, ça c’est un autre débat !
Un micro-trottoir pas comme les autres
Après avoir interrogé en micro-trottoir, plus de dix personnes, il en est ressorti différentes histoires autour du mode de vie : en voici quelques témoignages.
Pascale qui a foi en la vie et surtout en la nature ; Eva qui s’adonne à des lectures telles que la philosophie de Krisnamurti ; Jessica passionnée de jardinage et persuadée que la terre lui procure une énergie fooolllle ; Claire qui tombe amoureuse des arbres et aime les enlacer pour l’énergie qu’ils procurent ; Prescillia qui s’adonne au yoga depuis 5 ans, reste également persuadée de la devise "un esprit sain dans un corps sain" et de l’importance de la spiritualité… Leur vrai point commun me direz-vous ? Justement nous leurs avons posé la question qui était de savoir si elles se prétendaient être spirituelles ? Et c’est sans aucune hésitation qu’elles ont toutes répondu par l’affirmative sans aucune retenue.
La conclusion que nous avons faite, est sûrement simpliste aux yeux des petits êtres spirituels qui nous entourent. Il est indéniable que l’ensemble des exemples cités plus haut, restent dans le tout à chacun et que différentes personnes trouvent une certaine quiétude au travers de modes de vie différents qui leur est propre, où rien n’est inscrit, où seul le ressenti de ce qui est bon pour eux a une place.
Dans un monde où les différences d’opinions divergent, où la spiritualité procure un confort de vivre et de penser, il serait presque dommage à en croire les expériences de chacun des témoignages, de passer à côté d’un mode de vie spirituelle, où gratitude, bienveillance, harmonie, art de vivre, sagesse, resteraient les seuls mots d’ordre.
