Le blues de l'hiver ! Serait-il le moment de faire une thérapie ?

Fatigue, insomnies, morosité, tristesse, irritabilité et stress intense sont autant de symptômes que vous pouvez ressentir 

Je vais être en retard, ça me stresse…. Qui n’a pas dit cette phrase au moins une fois dans sa vie ?
Qui n’a pas ressenti du stress envers une personne : cette personne me stresse.
Vous seriez étonné du nombre de fois que nous utilisons ce mot. Nous l'utilisons véritablement à toutes les sauces et dans tous les sens ! Bien souvent, c’est comme cela que ça commence…

Le blues hivernal plus connu sous le nom de dépression saisonnière ou TAS (trouble affectif saisonnier) a été comparée à l’hibernation qui serait son pendant biologique.
C’est justement en hiver que l’humeur et la santé sont au cœur de nombreuses préoccupations.
Il a été démontré que des millions de personnes, notamment celles se trouvant dans l'hémisphère nord où les journées sont encore plus courtes et plus sombres, souffrent de trouble affectif saisonnier. 
D’après la « American Academy of Family Physicians » (Association américaine des médecins de famille), environ 4% à 6% des gens souffrent d’une forme grave de ce trouble, tandis que 10% à 20% vont présenter une forme plus légère.
Même si manger sainement peut aider à se prémunir contre la déprime hivernale, même si ce trouble affectif saisonnier peut être surmonté par la luminothérapie qui reste la forme de traitement la plus souvent recommandée.

Les pharmacothérapies de première ligne ne suffisent pas toujours.
Mélatonine, agomélatine, luminothérapie, antidépresseurs et benzodiazépine vont bon train. Selon les dernières études canadiennes, une forte augmentation d'antidépresseurs en hiver montre l’impuissance de certaines techniques et la gravité de certains des symptômes.
Pour les personnes présentant de graves symptômes de TAS, la psychothérapie est une autre approche de traitement.

La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience, connue sous le nom de « mindfulness-based cognitive therapy » (MBCT) où le traitement usuel n’agit pas sur le plan chimique comme les antidépresseurs, mais agit bel et bien sur les causes des troubles du comportement et de l'humeur.
Les dernières données probantes sur les dernières psychothérapies qui visent à prévenir l’apparition d’un nouvel épisode dépressif chez les personnes ayant des antécédents de TAS, sont assez concluantes.

Selon le Dr Stephen Soreff de Medscape, les gens atteint de TAS ont généralement moins d'intérêt pour les choses, se sentent simplement plus fatigués et ne sont habituellement pas tristes. La partie sournoise de cette dépression démontre que de nombreux patients ne réalisent pas qu’ils sont déprimés puisqu’ils ne ressentent pas de tristesse.
La synthèse que nous pourrions en faire, la dépression saisonnière ou trouble affectif saisonnier (TAS) serait l’inaptitude à ressentir du plaisir (anhédonie) ? Aujourd’hui, nous disposons de plusieurs outils et possibilités, grâce auxquels le blues de l’hiver peut trouver sa solution et où chaque saison même l’hiver peut devenir un plaisir !
Selon l’ancien philosophe grec « Épicure », le plaisir, c’est le début et la fin de la vie heureuse. Alors ami(e) épicurien et épicurienne vous l’aurez compris nous ne pouvons pas échapper à notre stress ! C’est d’ailleurs un précieux allié pour mieux vivre et évoluer. 

Encore faut-il prendre le temps de respecter l’ensemble d'émotions qui l’accompagne. A vous de jouer.