Toutes à l’école avec Tina Kieffer ! L'école de l'émancipation

Parce que l’éducation est un enjeu primordial

Inutile de vous présenter Tina Kieffer n’est-ce pas ?
L'ancienne journaliste s'est lancée dans le combat d'une vie, en développant une scolarisation de haut niveau pour les petites filles défavorisées.
Dans cet article, ce n’est pas la journaliste et sa carrière que nous mettrons en avant, mais plutôt son courage et sa détermination pour offrir une scolarisation de haut niveau aux petites et jeunes filles défavorisées au Cambodge.

Pourquoi les filles ?
L’un des grands enjeux du millénaire est la scolarisation des filles. Affirmé par les experts internationaux, même si dans certains pays l’éducation des filles progresse, la situation est encore plus préoccupante. A ce jour dans le monde, 131 millions de filles âgées de 6 à 17 ans ne sont pas scolarisées.
Une femme instruite éduquera à son tour ses enfants. Passer sur les bancs de l’école permet non seulement d’augmenter son futur revenu de 10 à 20% et participe directement à la croissance de son pays. Le niveau d’éducation et d’instruction des filles signe le début de la liberté et de la démocratie d’un pays, voilà le but de cette association « Toutes à l’école ». Selon l’Unesco, sur les 774 millions d'adultes analphabètes dans le monde, 2/3 sont des femmes. La proportion des femmes analphabètes n'a malheureusement pas évolué depuis 20 ans.

Des vacances au Cambodge qui remettent en question toute la carrière de Tina Kieffer 
C’est en 2004 que l’histoire commence pour Tina Kieffer, alors en vacances avec son mari et ses quatre enfants, elle décide de se rendre dans un orphelinat à Phnom Penh, capitale du Cambodge, pour faire don de quelques effets.
Et c’est ainsi que l’histoire commence. Son attention fut retenue par des pleurs, un gros sanglot de la petite Chandara qu’elle prît dans ses bras… Les vacances touchent à sa fin et Tina Kieffer décide de retourner dans l’orphelinat voir cette petite fille lui faisant une promesse qu’elle tiendra : « Je te le jure, je ne te laisserai pas ici ». De retour en France, la journaliste ne put s’empêcher de penser à cette petite fille. C’est à la suite de longues discussions de famille qu’elle décide de retourner au Cambodge et de lancer une longue procédure de démarche d’adoption. Nous vous invitons à vous procurer le dernier ouvrage intitulé « Une déflagration d'amour », sorti le 9 mai 2019 qui met en avant les détails de cette adoption.

Femme déterminée au grand cœur, Tina Kieffer ne s’arrêtera pas là !
Elle ne se contentera pas d’une simple adoption, c’est quelque chose de bien plus profond ce qu’elle a vu au Cambodge. Ce qu’elle a ressenti dans ce pays lui fera prendre un virage à 360°. Atteinte du même complexe qu'Audrey Hepburn, pour la défense des enfants, c’est en 2005 qu’elle se lance dans la création d’une association en créant une école pour filles portant le nom de sa fille adoptive Happy Chandara.
Et voici le nouveau parcours d’une combattante pour trouver des financements pour son association « Toutes à l’école ». Le but est de proposer une scolarisation de haut niveau aux petites filles les plus démunies. L’association permet de conduire l’ensemble de ses petites filles à un métier qui leur apportera liberté et dignité. Et pour se faire, elle n’hésitera pas à s’entourer des marraines au grand cœur comme : Claire Chazal, Isabelle Adjani, Monica Bellucci, Anne-Claire Coudray… À Happy Chandara, les petites filles évoluent dans un environnement chaleureux. C’est simple, leur bonheur peut se lire sur leur visage, déclare Chantal Thomas, alors marraine de cœur de l’association.

Terminons par un triste constat :
À ce jour encore au Cambodge, le manque d’emploi a incité les femmes et de très jeunes filles à travailler dans des établissements sexuels directs ou indirects, tels que des salons de massage, des bars karaoké où des hommes locaux et surtout étrangers paient des pourboires pour des services sexuels. L'omniprésence des formes d'exploitation sexuelle alimentées par une corruption endémique ne cessent d’augmenter au Cambodge. Il est d’une grande évidence que je ne suis pas pour la délation, toutefois quand vous arrivez dans le pays, le bureau de l’immigration vous fournira un numéro de téléphone afin de dénoncer toute situation qui vous paraîtrait inconcevable, libre à vous de vous en servir ou pas.
Pour info : L’ECPAT (End Child Prostitution in Asian Tourism) est une association qui milite pour la fin de la prostitution infantile dans le monde.
Même si nous parlons aujourd’hui du Cambodge, le triste bilan est qu’aucun pays n’est épargné, toutefois la SEULE solution reste l’éducation.


« Il n’existe aucun instrument de développement plus efficace que l’éducation des filles. »
Kofi Annan, ex-Secrétaire des Nations Unies.


Si nous devions résumer, c’est une très belle action de la part de Tina Kieffer, toutefois l’enjeu est de taille car nous vivons dans un monde où filles et garçons ne sont pas toujours égaux !