Je ne sais pas exactement dans quoi je me lance… Mais ça sent l’apologue fumant.
La première réponse que j’ai à vous donner concernant cet article est : oui, il s’habille toujours en Prada !
En plus de son accoutrement des plus élégant, deux phénomènes d’habilité chrétienne sont remis au goût du jour ! (La réitération d’un discours non tellement glamour). En effet, pour ne rien vous cacher, l’Église catholique a réarticulé l’entité du Malin (ce fameux coquin), grâce à Paul VI et Jean-Paul II (Bon, l’emploi du terme « grâce », est fermement positif… Je me passerai d’étaler mes opinions… J’en meurs d’envie à vrai dire. Et pour n’omettre aucune nouveauté, une dinguerie a été redéfinie : les exorcismes, par la multiplication des prêtres formés pour effectuer ces rituels. Des chapelles très professionnelles !
La niaque de combattre les esprits démoniaques !
Eh oui, si un individu est pris d’un vertige sans raison apparente, cela en devient une épouvante. Explication des symptômes d’un envoûtement par le diable : une chute sans lutte, accompagnée de convulsions, d’hallucinations, de déviations de la tête et des yeux, de salivation et de paniques, pouvant mener à de l’agressivité ! Attendons, réfléchissons… Merdouille, il y a un os. Il s’agit aussi des symptômes de la crise d’épilepsie ! Vous savez, cette maladie neurologique se caractérisant par une augmentation de l’activité électrique des méninges, aboutissant à un dérèglement éphémère de la communication neuronale. Mystère éclairci ! (Petite pensée, RIP aux épileptiques d’antan, nommés de possédés !)
Revenons sur l’existence de notre principal protagoniste, le diablotin ! Nous pouvons aussi le traduire par le principe du « mal » s'incarnant en nous même, lorsque nous faisons du « mal » à autrui. L’existence d’une nature pécheresse ? Mmmh… Le « mal » est attribuable d’une certaine façon à notre liberté ! Cette notion reste à mon humble avis l’une des plus subjective ! En effet, lorsque le « mal » est fait, les causes sont multiples car c’est toujours « la faute de ». Bien sûr, petits êtres humains que nous sommes, contraints par notre système de récompense. Il en est bien difficile de s’en exonérer, seuls les plus acharnés combattent et résistent à leurs plaisirs coupables. Mais cela ne se traduit-il pas par un désespoir vertueux ?
Selon Kant : « à miser trop sur le militantisme de la vertu du vertueux, on risque de lui faire traverser un tel désespoir que ce désespoir risque de refluer vers la loi morale elle-même », soit, le vertueux finirait pas se demander si cette loi morale n’est pas que chimère… Nous voilà bien dans une impasse ! La morale de cette histoire tend à la liberté de chacun de décider de la marche à suivre… A vous de jouer et de juger ce qui est le mieux pour vous.
La question de cet article reste alors sans réponse… C’est bien à vous de juger vos croyances !
Une bise promise sans emprise !