La simulation de l'orgasme

Dans les tabous de la sexualité, nous retrouvons la simulation de l’orgasme

Quelques petits chiffres pour commencer, afin de faire redescendre la pression… Si pression il y a...

Gayle Brewer et Colin Hendrie scientifiques de renom, affirment que 92% des femmes simuleraient pour faire plaisir à leur partenaire... Cela devient presque anecdotique. OUFFFFFF… Cela ne fait pas rire les statistiques et ça ne vous arrange pas Messieurs, à croire que vous vous y prenez comme des manches ! 

Le manche, parlons-en !
En parlant de vous Messieurs, il faut avouer qu’il est bien plus difficile pour vous de simuler un orgasme, inutile de rentrer dans les détails.
Nous ne sommes pas tous égaux devant l’orgasme, pourtant, lors des relations sexuelles, chacun doit y trouver son plaisir et ce n'est pas toujours facile. 
Selon une étude récente de l'IFOP, datant de 2021, près de deux tiers des Françaises et un dixième des Français ont affirmé avoir déjà simulé un orgasme au cours de leur vie sexuelle. Nous constatons bien que le besoin de simuler un orgasme reste une pratique très féminine. 

Cependant, beaucoup de femmes ne vivent pas toujours très bien cette sensation de duper leur partenaire, malgré la volonté d’être soi-même et de garder la confiance en soi, la simulation n’en demeure pas moins une problématique.
La principale raison avancée par les femmes qui simulent l’orgasme, est pour la majorité des cas, le fait de ne pas vouloir vexer leur partenaire et éviter les discussions stériles qui pourraient suivre et également, feindre l’orgasme pour retenir son partenaire et l’empêcher d’être infidèle.
Même si les femmes ont parfois de bonnes raisons de simuler l’orgasme, plusieurs psychologues et sexologues ont publié différentes études sur la simulation du plaisir et expliquent qu’il ne faut pas forcément s’en offusquer.

Il y a bien sûr d’autres raisons, alors QUID sur la sincérité sexuelle
Tout simplement parce que certains jours, on fait l’amour plus pour faire plaisir à l’autre et la question serait : faut-il accepter des relations sexuelles quand on n’en n’a pas envie ?
Un rapport qui dure trop longtemps où l’ennui nous gagne. Eh oui, ça arrive…
Pour les nouveaux couples, la crainte que l’autre pense que l’on est un « mauvais coup »…

Que devons-nous en penser ?
Bien évidemment, il y a le pour et le contre.
Parfois on peut simuler l’orgasme et ce sera sans conséquences pour le couple, tant que flatter son ego reste exceptionnel. Car dans ce cas, faire croire à son partenaire que l’on vit un moment de jouissance, peut l'aider à se sentir à l'aise et à trouver, lui aussi, son propre plaisir, voire une motivation supplémentaire pour qu’il donne le meilleur de lui-même. 
Par contre et c’est là qu’il faut bien réfléchir à ce que l’on fait, car des simulations régulières dans des moments qui ne sont pas aussi intenses et plaisants comme vous le laissez croire, peuvent induire votre partenaire sur la mauvaise voie et peuvent le conduire à répéter les mêmes erreurs malgré lui. Dans ce cas, il vaut mieux en discuter ouvertement pour éviter de vous retrouver avec une libido dans les chaussettes.
Il ne faut pas oublier que la quête du graal, ce sont surtout les plaisirs partagés. Qu’il soit vaginal ou clitoridien, l’orgasme reste le symbole même de la longévité des couples. On peut éprouver beaucoup de plaisir sans pour autant atteindre l’orgasme.
Eh OUI Mesdames, bien que symboles autoproclamés d'une sexualité épanouie, l’orgasme est un abandon de soi et là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.

De toute évidence la sexualité féminine et masculine s’entoure elle aussi de nombreuses idées reçues, il est grand temps d’apprendre à exprimer nos ressentis et de ne plus en faire une affaire personnelle.
Vrai mystère de la jouissance féminine, l’orgasme a encore bien des choses à révéler... Et n’oubliez pas que "l’appétit vient en mangeant".