Bien connaître son anatomie

Fais un break : check ta schnek !

Aujourd’hui, mes chères amies, petit cours d’anatomie ! Partons à la pêche aux moules, avec ce zoom sur notre foufoune. 

S-exploration continentale
Commençons par le récit de ce fruit bénit ! Vous savez ces beaux abricots florissants et arborant une chevelure lorsque la femme s’épanouit vers l’efflorescence. Oui, je dé-bite sur le pubis ou aussi également appelé le Mont Vénus ! Tel dirait Bassens : « Qui est-c’qui veut m’laisser faire, in naturalibus, un p’tit peu d’alpinism’ sur son mont de Vénus ». Reprenons… Notre pubis est en fin de compte la partie charnue de notre bas ventre (emplie de tissus adipeux), ainsi que la face externe de nos grandes lèvres. Ces lèvres ne sont guère nos babines, mais des plis de peau (replis tissulaires grands et charnus) entourant l’entrée du vagin. Et ce n’est pas fini, nous pouvons exhiber pas une (babine), pas deux (babines et grandes lèvres), mais trois (babines, grandes lèvres et petites lèvres) paires de lèvres : les petites lèvres, se trouvant à l’intérieur des grandes lèvres et entourant l’ouverture du vagin et de l’urètre. En résumé, un périmètre faisant déjà hausser le thermomètre ! 
Bon, sinon au niveau fonctionnalité ? A quoi sert tout ce bazar ? Les grandes lèvres enferment et protègent les autres organes de notre teuche. Quant aux petites lèvres, celles-ci sont riches en vascularisation, leur donnant une couleur de rose fraîche. Alors lèche… Pour commencer à allumer la mèche (apostrophe à destination de votre partenaire… Allez un peu de nerf). De multiples vaisseaux sanguins s’engorgeront de sang et provoqueront le gonflement et l’augmentation de la sensibilité de ces petites lèvres.

S-exploration intermédiaire
Mais… Qu’est-ce… Non guère à des kilomètres, un petit mont des moins inerte : le clitoris. L’édifice propice aux délices. Ce petit organe composé d’une tige et d’un gland, recouvert d’un capuchon relié aux petites lèvres, elles-mêmes situées de part et d’autre du berlingot érectile (le clito !) et ceinturant l’orifice vaginal. Mais, il ne s’arrête pas à cette petite protubérance, il est aussi interne, se prolongeant sous les grandes lèvres ! Composé de deux piliers et de deux bulbes vestibulaires.                            
Passons de ce pas aux choses sérieuses et merveilleuses. Chat-ouillons ce bouton ou pénétrons ce vagin (petit rappel : par pénétration le clitoris est aussi stimulé vu que celui-ci entoure le vagin, donc le « tu es plutôt clitoridienne ou vaginale ? » est une question totalement désuète !) ! Lorsque celui-ci se trouve stimulé, sa taille augmente à l’intérieur et à l’extérieur dû aux gonflements des tissus. Les bulbes vestibulaires gonflent et le gland du clitoris se durcit dressant sa croupe. Et boom, voilà une érection (eh oui, nous sommes durs !) non visible, car cachée à l’intérieur de notre vulve (seul le petit berlingot transparaît). 
Une palpation du clito… J’ai le sang si chaud… C’est ce qu’il me faut !
Balance ton cligno… Priorité à droite… Pour que l’on s’emboîte ! (Transition fortement habile vers la s-exploration vaginale idéale) 

S-exploration maritime 
L’orifice de l’urètre, qui expulse le pipi de la vessie à l’extérieur, se trouve juste au-dessus et en avant de l’orifice vaginal. Ce saint vagin est le pipeline qui connecte le col de l’utérus (partie inférieure de l’utérus) à l’extérieur de notre corps. 
Quels sont ses atouts… Et repépéte ? (Petite introduction du célèbre pet de foufe. Eh oui, nous le connaissons toutes, un peu normal, si votre partenaire effectue des va-et-vient au sein de notre vagin, celui-ci fait entrer de l’air et il faut qu’il ressorte ! Alors STOP au malaise qui gagne certaines ! C’est tout à fait ordinaire !). Suite à l’excitation sexuelle, le vagin s’auto-lubrifie pour faciliter la pénétration d’un pénis, d’un godemichet, etc... Sans oublier que la partie la plus externe est une des parties les plus innervée, donc sensible à la danse de la jouissance. 

Ce n’est pas une affaire de glandu… Mais de glandes ! 
Notre fameux Mont de Vénus contient des glandes sécrétant des phéromones (substances impliquées dans l’attirance sexuelle). Quant aux grandes lèvres, celles-ci contiennent des glandes produisant des sécrétions lubrifiantes : les glandes de Bartholin. 
De plus, situées de part et d'autre de l'urètre, dans la partie antérieure de la paroi vaginale, les glandes de Skene sont constituées des mêmes cellules que la prostate masculine ! Ces glandes se gorgent en liquide suite à l’excitation. Le liquide peut alors s’éjecter ou non par l’urètre. 
Pour ne pas vous déplaire, celles-ci font l’objet de convoitises et de friandises… Liées au fameux « Point G » ! Abolissons de ce pas les méprises ! Ce « Point G » n’est ni un point, ni UN organe ! Mais la combinaison entre plusieurs organes et glandes ! Il s’agit de la convergence de l’intégralité du clitoris, des glandes de Skene, de l’urètre et du vagin. 
Oui !!!!! Cela m’irrite un peu (… Énormément même) que l’orgasme lié à ce complexe, soit affublé d’un nom pareil : « POINT G » ! Insufflant un mystère autour du plaisir de la femme ! Chez l’homme les organes, glandes ou complexes sont nommés par de réels termes… Chez la femme, cela tient plutôt à du marketing avec un nomination tel que « Point G ». Ou encore par le fait que l’être humain commence enfin à parler et schématiser le clitoris ! (Dans son entièreté ! Pas seulement le petit bout qui dépasse !). Merci les tabous sociétaux ! 
Donc check ta schnek ! Miroir et jambes écartées pour explorer ta contrée vallonnée !