Eh bien, mesdames et messieurs, un sujet très sérieux que nous tenterons d’aborder avec une pointe d’humour si besoin et si vous nous le permettez !
Nous sommes aujourd’hui dans une époque où la sexualité est majoritairement récréative que procréatrice.
Alors, la baisse du désir sexuel dans le couple, est-elle une fatalité ou une normalité ? Nous opterons pour dire qu’elle est évolutive.
Un mariage plus vieux, mariage heureux ?
La longévité du couple est importante à prendre en compte sur ce sujet, car un jeune couple de 6 mois n’aura pas les mêmes problématiques physiologies, physiques et psychologiques (Voir notre article : je l’aime, mais je n’ai plus envie de faire l’amour), qu’un couple de deux ans son aîné, voire cinq ans, dix ans ou plus...
Comment faire durer cette alchimie amoureuse et pouvoir ainsi vous lancer en amoureux dans l’exercice de 100 nuances pour fantasmer ?
La baisse de libido au sein du couple s’explique par des variables infinies et peut concerner chacun des partenaires : féminin et masculin. Eh oui, les couples étant l’association dans le couple hétérosexuel, d’une femme et d’un homme ; ces messieurs aussi sont concernés.
Les évènements de vie influent invariablement sur le désir sexuel : quelques boosters et quelques ralentisseurs qui mettent à mal votre libido.
Les super boosters !
- La nouveauté, la rencontre et ses premières fois (si vous n’avez pas atteint le 7ème ciel rapidement, peut-être vous abstenir de maintenir une suite).
- Le projet, le désir commun : un challenge source d’adrénaline (voyage, création d’entreprise, les loisirs et passions, fiançailles, mariage, la parentalité, la première acquisition, la retraite et voire parfois, l’idée même de divorcer ; oui je consens qu’il y a peut-être un peu de masochisme sur ce dernier point !).
- Un désir mutuel, voire une volonté déchaînée de réactiver vos productions de sérotonine, dopamine, endorphine et d’ocytocine l’alliée des femmes pour un épanouissement personnel pour chacun.
Les super ralentisseurs !
- Les problèmes de la vie : deuil, maladie, travail, chômage, enfants, vieillesse (différences d’âge, rides), la transformation de l’aspect physique de l’autre (amaigrissement, prise de poids), les problèmes de dépendance, la routine, etc.
Résultat : du coup, un cocktail insipide dont on n'a plus forcément envie de se délecter.
Il est évident que si votre apollon s’est transformé en M. Bidochon, l’attrait physique peut entraver votre intensité de désir sexuel et vice versa. Mais ne soyons pas aussi réducteurs. Si nous parlions de la charge mentale ?
La charge mentale en quelques mots…
C’est la manière dont certains hommes, femmes ou couples, se retrouvent écrasés par les charges mentales de notre époque et de notre quotidien. Vous savez, toutes ces injonctions du type : me maintenir en forme pour rester désirable, être de bons parents, gérer l’aspect logistique de la vie quotidienne, être gestionnaire de sa santé physique, alimentaire et sexuelle et bien d’autres préoccupations de cet ordre, avec par-dessus le marché, une pandémie avec une distanciation physique qui ne favorise franchement pas le rapprochement. En résumé des « to-do list » infinies qu’on s’inflige afin de remplir notre cahier des charges, déjà trop chargé ! « Bienvenue en 2022 ».
Et le désir du couple dans tout ça ?
Eh bien, nous dirions que le couple peut cheminer sur les secrets d’une relation réussie, au travers de ses multiples expériences. Si le couple est solide et que chacun a la chance de pouvoir s’exprimer librement dans son couple, rien n’est insurmontable et chacun a le droit à une baisse de régime. Accepter vraiment l’autre et admettre que la sexualité soit différente, selon les étapes de la vie et que celle-ci fasse partie d’un tout et non d’un rien.
Petite conclusion : parfois un petit rien suffit à faire rejaillir un désir oublié et dans d’autres cas des solutions concrètes sont à envisager : Thérapeute conjugal, coach en développement personnel et ou en relation de couple, sexologue.