Coucou mes FeminaMagnifiées ! La question du jour est la suivante : est-il possible que le vécu de nos ancêtres nous influence ?... C’est ainsi, que nous allons abattre les fakes news et les idées reçues sur la Psychogénéalogie !
La Psychogénéalogie quésako ?
La Psychogénéalogie consiste à rechercher via le vécu de nos ancêtres, les sources de nos troubles psychologiques et comportementaux, ainsi que les sources de nos maladies actuelles. Il s’agit d’une approche transgénérationnelle, reposant sur le concept d' « inconscient collectif » (Carl Gustav Jung) et de la « loyauté familiale invisible ». Le concept de « loyauté familiale invisible » sous-entend qu’il existe des « dettes familiales » dont il faut s'acquitter.
En somme, cette méthode psychanalytique permet de constater tous comportements, états psychologiques et possibles maladies transmises de génération en génération, pour ensuite s'en libérer !
La Psychogénéalogie est-elle une pseudoscience ?
La Psychogénéalogie fait donc le lien entre les difficultés des enfants et la problématique familiale. Le travail s’effectue sur deux ou trois générations afin de mieux comprendre l'histoire familiale. Cependant, celle-ci repose sur des concepts psychanalytiques et n’est pas considérée comme un concept à part entière, à l’heure actuelle. En effet, l’absence de validation scientifique et les références exclusives à des témoignages, catégorise la Psychogénéalogie comme une pseudo-science. Un risque poussé de construction de faux souvenirs ou de sophisme, peut émaner de cette pseudo-science, par l’interprétation de la succession de deux événements comme une relation de cause à effet.
Euh… ? Sophisme ? Qu’est-ce donc ? Il s’agit en quelque sorte d’une escroquerie dissimulée… Explication : si un raisonnement fait preuve de sophisme, alors celui-ci est en apparence rigoureux, voire évident, seulement, il n’est en réalité pas valide au sens de la logique. Il ne peut alors avoir la prétention d’être scientifique. La SÉMANTIQUE est ultra importante… Ceci-dit nous ne sommes pas dans une interprétation de style behaviorisme et nous éviterons toutes spéculation ou sous-entendu.. Même si !
Les origines de la Psychogénéalogie ?
Carl Gustav Jung a semé les petits cailloux de l’approche transgénérationnelle, notamment avec la théorie de « l’inconscient collectif ». Il s’agit de phénomènes et/ou d’images ramenés à la conscience, n’appartenant pas à une expérience vécue par l’individu lui-même qui a fait ses preuves dans l’approche des addictions. En fin de compte, cet « inconscient collectif » comporte de multiples expériences humaines depuis l’aube des temps.
Anne Ancelin-Schützenberger, quant à elle, s’aventure sur les traces transgénérationnelles et énonce la « Psychogénéalogie ». Celle-ci exprime le « syndrome d’anniversaire », qui émet que certaines blessures psychiques, traumatismes ou conflits s’enracinent dans l’inconscient de l’individu qui les a vécus, mais aussi dans celui de ses descendants. Il s’agit d’une répétition inconsciente intervenant aux environs de la date à laquelle se rattache l’événement, voir nos articles : Je déteste fêter mon anniversaire et je n’aime pas les cadeaux
Principe de la Psychogénéalogie !
La Psychogénéalogie consiste à prendre conscience des événements vécus par nos ancêtres, qui pourraient avoir un écho avec nos propres difficultés, pour enfin se libérer de celles-ci. Mais quelle est la méthode employée ?
La méthode du « génosociogramme », de Anne Ancelin-Shützenberger consiste à repérer les coïncidences de dates et d’âges au sein d’une famille. Un arbre généalogique est alors créé et regroupe les faits importants de plusieurs générations. En passant aux mariages, aux naissances puis aux séparations, aux maladies, jusqu’aux etc. (Oui, il s’agit en fin de compte d’un travail de mémoire qui ne pourra être exhaustif !), par l’interrogation de la famille, d’archives, d’enquêtes dans les régions d’origines etc…
Pour résumer le principe de la Psychogénéalogie reste un retraçage du vécu sur plusieurs générations !
Dérives et paradoxes !
Petit post scriptum de rigueur : attention aux dérives et aux individus s’autoproclamant thérapeutes ! Cette mouvance en plein essor, peut tout aussi bien être bénéfique que dommageable suivant le praticien. De plus, comme vous pouvez le voir, cet article est en quelque sorte assez paradoxal, suivant les différents paragraphes, dû aux recherches toujours en cours… A ce jour, il n’en demeure pas moins une approche très intéressante du moment que le praticien suit la ligne d’une approche Jungienne. Hâte que les thérapeutes et psychologues s'intéressent de plus près à ce genre d’outil qui rejoint les méthodes dites en douzes étapes des groupes anonymes qui ont fait plus leurs preuves ! Et oui se débarrasser du carcan intergénérationnel est bien plus que salvateur et libérateur cela nous offre un autre univers et permet de se retrouver ne serait ce pas la question du tout à chacun : Mais qui suis je ?
Voilà tout, mes FeminaMagnifiées !
Psychogénéalogie : Se libérer du carcan familial