Comment échapper au tabou de la ménopause ?

Gillian Anderson souhaite encourager les femmes à briser le tabou de la ménopause et de ses effets secondaires

Difficile à croire que cela puisse-être encore un sujet tabou. Et pourtant, les femmes et la ménopause est un thème encore très peu abordé dans les médias de nos jours.
Vous avez eu forcément écho de ce livre : « We : A Manifesto for Women Everywhere », co-écrit avec la journaliste Jennifer Nadel, dans lequel Gillian Anderson est revenue, sans tabou, sur les effets sur son corps de cette ménopause précoce.

WE : Imparfaites, libres et heureuses. Toutes ensemble !
Inspirer et aider toutes les femmes, les guider dans un voyage intérieur menant à la bienveillance et à l’estime de soi, voici le but de WE. Véritable antidote à la culture du « moi d’abord », ce joli guide s’appuie sur neuf grands principes inspirés de sagesses ancestrales afin d’aider les femmes à affronter les difficultés qui peuvent se présenter à elles dans nos sociétés contemporaines. RS FNAC
Gillian Anderson souhaite encourager les femmes à briser le tabou de la ménopause et de ses effets secondaires. 
« Il était 8h du matin et je me rappelle avoir jeté mon manteau au sol devant mes deux enfants en criant 'Cette journée est pourrie !'. La journée n’avait même pas commencé que je me sentais incapable de gérer quoi que ce soit. […] Au fil de la journée, je devais régulièrement quitter des réunions en m’excusant pour aller pleurer aux toilettes », confie-t-elle.

Tout comme Gillian Anderson, alors âgée d’une trentaine d’années montrant une préménopause certaine, sachez que la fréquence de la ménopause précoce reste faible car elle représente en moyenne 1% des femmes caucasiennes et touche 0,1% des femmes de moins de 30 ans (selon l’INSERM).
La ménopause est dite précoce si elle apparaît avant 45 ans. Chez certaines femmes (1,9%), l'arrêt de l'ovulation peut survenir avant 40 ans.
Plus de femmes que l’on ne pourrait le penser, se sont réveillées un matin avec une humeur bien morose. Si la plupart d'entre elles appréhendent la ménopause comme une fin fatidique qui marque le début du déclin de la féminité, d'autres la voient comme une opportunité de se remettre en question de façon constructive : une sorte de déclic qu'il faut savoir saisir avec subtilité pour en faire une expérience positive.
Les niveaux d'œstrogène et d'autres hormones féminines baissent considérablement, une longue période de péri ménopause, une période plus ou moins longue qui se manifeste avant la ménopause, laissant transparaître différents symptômes comme : la baisse de la libido, une sécheresse vaginale, les bouffées de chaleur, l’insomnie, les sueurs nocturnes, la prise de poids. Tous ces symptômes sont des signes évidents de péri ménopause et peuvent débuter jusqu’à une dizaine d’années avant la ménopause.
Mais c'est surtout le vieillissement qui est difficile à accepter dans une société où le paraître prime sur l'être en lui-même. Surtout au sein d’une société où la jeunesse est reine, évoquer cette période renvoie fatalement au vieillissement. 

Comment échapper à la dépression quand on est à l'affût des symptômes de la ménopause ?
Le plus facile serait d'avoir recours aux hormones (seulement 8 à 10% prennent un traitement hormonal), mais vous pouvez aussi vous tourner vers d'autres alternatives, de très nombreuses substances naturelles sont proposées aux femmes pour soulager les symptômes de la préménopause et ménopause, afin de prévenir les troubles qui lui sont associés.