La frontière est parfois ténue et l'amalgame est très vite fait. Mieux vaut savoir déjà quelles sont les différences entre les coachs et les psys.
Si vous êtes arrivé sur cet article ce n'est pas un hasard, c'est que vous vous demandez comment choisir entre un psy ou un coach. Vous ne savez pas qui du coach ou du psy pourra vous aider à résoudre vos difficultés... Comme je vous comprends !
Nous avons une fâcheuse tendance à faire un amalgame entre le poste de psy et celui de coach, ce sont, pourtant, des professions totalement différentes qui, si elles s’adressent toutes les deux à un public en demande, ont une manière de procéder très spécifique et qui n’interfèrent pas l’une avec l’autre.
Qui est le psy ?
C’est avant tout un professionnel du monde médical dont le travail consiste à comprendre le caractère émotionnel de ses patients ainsi que leur mode de fonctionnement psychologique face à différentes situations stressantes.
Il pousse le patient à aller chercher en lui, par le biais d’une introspection savamment suscitée, les causes de son mal. L’idée est qu’il ne propose rien, il fait parler, il écoute afin que la solution soit trouvée par celui qui est venu lui demander son aide. Il est nécessaire de le consulter dans des cas sérieux de déséquilibre profond ou de mal-être avéré.
Qui est le coach ?
Il a un rôle d’enseignant et de conseiller, il suggère, explique, oriente, guide et influence d’une certaine façon son client (nous n’avons pas dit patient !). Il n’intervient jamais dans un processus médical pour lequel il n’a aucune compétence, ni connaissance.
Sa fonction est étendue, car son « job » a pris une ampleur incroyable ces dernières années.
Avec le développement des réseaux sociaux, on parle, de plus en plus, de coach, celui de la mode, de l'amour, du fitness, de la nutrition, du développement personnel, de la cuisine etc. Ce sont des spécialistes dans leur domaine qui distillent des idées, qui apprennent et qui tentent d’inculquer leur savoir en admettant qu’ils en aient vraiment un. En effet, cette dernière réflexion, car n’importe qui peut se présenter comme un coach et séparer l’ivraie du bon grain, n’est donc pas chose facile.
Pour revenir à la question posée dans le titre de cet article, la réponse est claire, car il faut bien faire le distinguo entre le patient qui est un malade et le client qui est un consommateur. Il est à préciser que les outils employés sont totalement différents et que bien évidement certaines pathologies dites névroses resteront dans les mains du psychologue.
Les deux fonctions sont diamétralement opposées et ne concernent pas les mêmes personnes. La souffrance psychologique ne saurait être comparée à un simple désir d’apprendre quelque chose.
Nous espérons avoir pu clarifier les idées développées sur ces deux métiers qui ne semblent pas toujours bien comprises pour ce qu’elles sont. Mais, sachons-le, l’utilité du psy et du coach est réelle si ceux qui les pratiquent sont des professionnels ayant un vrai savoir et un vrai savoir-faire.