Christine and the Queens présente Redcar

Redcar (ex-Christine and The Queens) souffre énormément de la transphobie dont il est victime depuis son coming out transgenre

Coucou mes petites fleurs de toute beauté ! Aujourd’hui, nous allons dialoguer autour de la pansexualité. Comme l’indique le titre, il s’agit de ne faire aucune distinction entre le genre ou le sexe de la personne ! Ouvrez grand vos oreilles pour ce petit article des plus intéressant, juste histoire de mettre en lumière la petite histoire de Redcar...

Pour commencer voici une petite explication... Voici pourquoi la star française Christine & The Queen est devenue Redcar.

Il s'agit d'une référence à sa mère. Celle-ci est décédée subitement en 2019. L'artiste explique que pendant son deuil, elle a vu de plus en plus de voitures rouges. Elle a interprété cela comme un signe de celle qu'il a perdu et décidé d'en faire un nom de scène.

Allez vous faire foutre : le coup de gueule de Christine and The Queens, en larmes sur TikTok et pas des moindres, nous allons mettre les choses au clair au risque d’aller nous faire F…… e.

Redcar (Christine and The Queens) s'est exprimé sur le manque de respect des gens qui continuent à le prénommer "ELLE" et du rejet auquel il fait face depuis qu'il a fait sa transition. "Ça me blesse. Vous faites pas attention à mon upgrade artistique. J'ai envie de vous dire d'aller vous faire f*utre".

 

 

Avec simplicité nous abordons le sujet de la pansexualité ! La pansexualité confondue à tort avec bisexualité !  Une dénomination pour combattre l’exclusion ?

Les mutations de l’artiste que l’on connaissait sous le nom de Christine & The Queen, puis Chris, s’accompagnent d’une nouvelle affirmation de son identité, et désormais, il faut l’appeler Redcar, à genrer au masculin. Est-ce que c’est bien clair pour tout le monde… Au besoin, nous vous laissons une petite idée de la vidéo où Redcar nous exprime clairement son indignation sur le sujet… Mais d’ailleurs de quoi parlons-nous ?


Pansexualité VS Bisexualité
Les termes Pansexualité et Bisexualité sont souvent confondus ou incompris, notamment vis à vis de leur différence. Pour cela, une petite décomposition du terme « Pansexualité » est de rigueur : « Pan » signifie « tout » en Grec et « sexualité » englobe plus largement les comportements sexuels. Donc, la pansexualité est en quelque sorte dénuée d’une distinction entre homme et femme. En pratique, être pansexuel signifie que vous êtes attiré par une personne pour sa personnalité, sans prêter attention à son genre ou son sexe. 
Information des plus inédites, le mot « pansexuel » n’est absolument pas une nouveauté ! Son apparition date du XXème siècle, mais fut abandonné afin de céder sa place aux termes « homosexuel », « hétérosexuel » et « bisexuel ». Puis… Bim bam boom… Il a été réutilisé grâce au mouvement « queer », regroupant l’ensemble des identités sexuelles dites non-conventionnelles, soit n’appartenant pas à l’hétérosexualité et à la cisidentité (individu ayant une identité de genre - masculin ou féminin - correspondant au sexe de naissance, soit le contraire d'une personne transgenre). 
Revenons alors sur la différence entre pansexualité et bisexualité ! En effet, la bisexualité est caractérisée par une attraction affective et/ou sexuelle envers des personnes des deux sexes et/ou des deux genres. Soit, par comparaison avec la pansexualité, la bisexualité prête attention au genre et au sexe de la personne !  

Mettre un mot sur sa sexualité, un outil pour combattre un sentiment d’exclusion ? 
Après bavardages, interviews et entretiens en tout genre, de nombreuses réponses nous sont parvenues ! 
D’après Léo « Nommer son orientation sexuelle peut permettre à certaines personnes se sentant incomprises ou tiraillées avec leurs propres sentiments, de trouver une appartenance envers une communauté » et pour Mathilde « Cette caractérisation permet en quelque sorte de sortir d’un sentiment d’exclusion, qui permet alors de se sentir moins seule ». En effet, quoi de mieux qu’un mot pour transmettre de façon la plus simple possible son orientation sexuelle. Suite à de nombreux témoignages, cette mise de mot sur sa sexualité n’a été que bénéfique vis-à-vis des personnes concernées. 

Cependant, certains témoignages n’allaient pas dans la même direction, comme celui de Céline « Je ne vois pas à quoi cela sert d’inventer de nouveaux mots pour créer encore plus de cases ». Ou celui de Juliette « C’est encore un effet de mode ! Ça passera ». En effet, chaque individu est différent, donc si un individu X, a besoin de mettre un mot sur son orientation sexuelle, lui permettant de s’identifier concrètement, cela lui appartient. Tout comme, si un individu Y, ne ressent pas le besoin de mettre un mot sur son orientation sexuelle, personne ne peut le forcer ou admettre qu’il appartient à telle case ou catégorie. Acceptation de la vision de l’autre et tolérance ! 

La représentativité de la « Pansexualité »
La déconstruction des clichés et la démocratisation de la pansexualité, ne sont qu’à leurs débuts. En effet, à l’école, les cours d’éducation sexuelle ne parlent pas de liberté de choix concernant son orientation sexuelle. Généralement, (même toujours…) le cours est basé sur l’orientation hétérosexuelle, étant la norme de notre société actuelle. Cependant, d’autres orientations existent et, par souci d’éducation et d’égalité, le système éducatif se tient d’expliquer qu’il n’y a pas qu’une orientation possible. 
Voilà tout, mes FeminaMagnolias !