Le sexe après 60 ans

Plutôt artistique surtout quand ça part en sucette !

« On est trop vieux pour cela ! », ou même les « Ils sont trop vieux pour cela ! ». Quelle infamie ! Je dis non, non et re-non ! Comme si le désir avait une date de péremption ! 

Un tabou sociétal : « Beurk… Oh Bah non, mes grands-parents ne baisent plus ! »
Eh oui, c’est un peu affligeant… La sexualité des « seniors » relève d’un tabou fou de notre société. Une conséquence d’un physique différent face aux standards plastiques de notre époque (difficile de passer outre… ?). Certains « jeunes » pensent encore : « Beurk… Oh Bah non, mes grands-parents ne baisent plus ! ». Mais leurs avez-vous déjà posé la question ? (Aaah… Ce sont donc des suppositions !)
Quoi qu’il en soit, malgré les normes physiques ou morales, il est possible de se délivrer de ces conventions (à la con !). Le corps, certes, vieillit mais votre tête peut toujours penser et fantasmer à de chouettes galipettes !
Conclusion : arrêtons d’infantiliser les personnes âgées, allant vers une désexualisation ! Droit à la sueur et à la chaleur pour toutes les petites fleurs ! Parce que clairement s’envoyer en l’air dans un EPHAD, reste tout de même la meilleure activité dans ces lieux ! D’ailleurs, d’après Patrick Papazian (médecin sexologue hospitalier) « À chaque nouvelle arrivant(e), c’est comme au lycée : on se bouscule pour le/la mettre dans son lit en premier » !

Changements corporels et hormonaux inéluctables 
Bon discutons des faits ! Chez nous, la ménopause entraîne une baisse de production de certaines hormones sexuelles, pouvant conduire à de multiples péripéties, telles que des sécheresses vaginales et/ou une baisse de libido. Mais rien de vilain… Ce n’est pas une fin ! Un échelon de sensations sonne toujours le carillon ! Le corps est, certes, peut-être plus lent à réagir mais pas de problème, que des solutions : des préliminaires plus longs (sans pour nous déplaire !). Alors mesdames, ouvrez votre Sésame avec sein-cérité !  
Au tour des messieurs, l’érection s’inaugure plutôt piano-piano et devient moins intense que dans les jeunes années. Mais pas de stress, avec un max de caresses ! Petit écho de nouveau (petit pléonasme bien placé) : pas de pénis-bilité avec des préliminaires langue-oureux et co-pieux. 
De plus, d’après certains dires, à cet âge, la vie sexuelle peut être plus épanouie, par la démolition des aspects liés à la performance physique ! Ce qui est clairement intelligent ! Nous devrions en prendre de la graine petit jeunot que nous sommes ! 

Innovation et fornication 
Bien évidemment, celui qui s’acharne à retrouver le même plaisir que lors de sa jeunesse est foutu ! Pour celles en proie au doute concernant la continuité de leur sexualité, dû à l’évolution de leur corps… Niet et re-niet ! Vous n’êtes pas périmées ! Il est l’heure de renouveler vos parties de jambes en l’air ! Vous n’êtes pas ravagées par le temps ! Un nouveau corps s’offre à vous ! Alors il est temps de métamorphoser votre vie sexuelle. Les rides sont de belles lignes où l’on peut lire les expériences du passé (avouez, cette phrase est de toute poésie et beauté…). Mais maintenant, traitons du présent ! 
Si votre corps doit faire face à la fatigue, vous pouvez troquer la fougue d’antan par de la sensualité et du « slow sex ». Du « slow sex » ?... Que signifie cette expression ? Tout simplement, par l’échange d’une sexualité dite « pulsionnelle » à une sexualité se concentrant autour de la lenteur, avec un abandon à l’autre et à ses caresses. 
Il est encore plus excitant d’agrémenter ses plaisirs avec des huiles de massage, des sex-toys ou encore de la lingerie coquine (Mais… Vraiment érotique mes petites fleurs lubriques !). Car, si rien ne se lève, rien ne se dresse, alors pas de stress : sex-toys, scénarios sexuels en tout genre et évasion vers un cadre inhabituel ! Mmmmh, je vous entends déjà frémir de désir. 
Il est même évident qu’il est souhaitable de sortir du diktat de l’orgasme obligatoire ! L’on peut faire une pause, manger un morceau et pourquoi pas recommencer. Liberté !

Petit témoignage abolissant la limite d’âge entre partenaires ! : « Il est évident que l’éperon masculin, n’est plus aussi dur qu’autrefois, mais rien ne sert de se presser, patience et longueur de temps ! Un de mes charmants amants avait la cinquantaine (bon, pas la soixantaine passée mais certaines difficultés sont déjà présentes même à 50 ans) et quelques fois, il fallait effectuer un proces-suce long, permettant à son dard de se dresser, mais celui-ci pouvait retomber rapidement. Et clairement, ça arrive des pannes et des pertes de vigueur (à tout le monde et à tout âge !), donc pas de soucis !  
Et si l’arthrose vous indispose, alors faites une pause !