Envie de progresser en anglais ou simplement d’enrichir votre vocabulaire de mots en « ing ». Eh bien, c’est parti !
Et bing, encore un mot en « ing » !
Pendant le confinement en 2020, un nouveau mot apparaît : le « Zumping ».
Le « Ghosting » fait grise mine grâce au « Zumping » ! Nous avons donc l’honneur de vous présenter cette délicieuse façon de vous faire larguer par caméras interposées, peut-être moins brutale que le « Ghosting », après tout, ça se discute, surtout à l'heure où les sites et applications de rencontres explosent...
Un petit rappel tout de même
Le « Ghosting » : la méthode de largage dite du « Ghosting », vous savez, cette façon si indélicate, impersonnelle et cruellement silencieuse de vous faire jeter par l’autre sans aucune explication et où vous devenez un fantôme pour votre bien aimé.
N’oublions pas tout de même de citer la contre-attaque du « Ghosting » : « le Ghostbusting » qui, du coup, a le mérite aussi d’exister, pour ne pas se laisser dévaloriser de cette façon. Victime du Ghosting, la personne contactera la personne qui l'a ignoré du jour au lendemain jusqu’à réussir à obtenir ou pas une réponse.
Alors le « Zumping », allons-nous le « ghoster » celui-là ou fera-t-il parti des nouveaux mots du dico nouvelle génération ?
Le terme de "Zumping" : expression inventée par le quotidien britannique « Le Guardian », en contractant le mot « Zoom » en référence à l’application Zoom et le verbe « dumping » qui signifie se faire larguer. Pratique qui s’est répandue en période de confinement, afin de respecter les distanciations sociales obligées et faute de pouvoir s’expliquer en physique, les ruptures par « visio » se sont donc multipliées.
Le « Zumping », une question de génération ?
Alors oui, le confinement a transformé la vie de beaucoup de couples avec quelques jolies histoires, même de « date » pendant le confinement, voire des renforcements de certains liens avec des demandes de mariage ou des rencontres complètement extravagantes et inattendues, mais il y a aussi la face noire de cette pandémie qui a aussi écorché certaines idylles et plus particulièrement notre Génération Y.
Un éclairage peut-être : la Génération Y ?
- Le concept de « Génération Y » ou « les Millennials » ou « digital natives » déclenche bien des débats, agite la toile et des divergences de point de vue. L’expression a été inventée en 1993 par le magazine américain Ad Age. En France, c’est Benjamin Chaminade, spécialiste international en gestion des talents, qui a initié ce concept de Génération Y, issu du marketing et qui a été adapté aux Ressources Humaines. Après les Baby-boomers, nés entre les années 1945 et 1960, la génération X née entre les années 1960 et 1980, la génération Y regroupe les personnes nées après les années 1980.
- Quelques points non exhaustifs donnés par Monique Dagnaud sur cette génération controversée (Sociologue, ancien membre du CSA, chercheuse à l'Ehess, spécialiste des cabinets ministériels). Elle rappelle que si cette tranche d’âge située à peu près entre 20 et 30 ans aujourd’hui, est rompue aux usages numériques, elle ne se définit pas que par cela. Loin de là. « Cette catégorie d’âge a bel et bien des caractéristiques spécifiques. Pour commencer, elle est entrée dans l’univers de la connaissance, de la culture, de la communication, avec les outils digitaux ».
- « Ils sont dans ce que les sociologues appellent le "présentisme", la culture de l’immédiateté. S’il y a quelque chose à faire qui survient, on le fait. On n’est pas dans le plaisir différé ».
Un petit mot perso :
Eh bien voilà, ravie d’avoir une fois de plus enrichie votre culture :
- En anglais, même si nous sommes encore à ce stade seulement au niveau débutant avec notre leçon des mots en « ing ».
- En culture générale sur les notions de générations…
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