Vivre sans sexe, pas sans fantasmes !

Peut-on vivre juste avec la passion, des câlins, de l'amour et surtout beaucoup de fantasmes ?

Pourrions-nous vivre sans sexe, mais pas sans fantasmes ???
Paradoxal, me direz-vous, puisque fantasmer est une façon saine et normale d'explorer sa sexualité, d'imaginer des choses qui pourraient être impossibles dans la vraie vie ou pas !
Certaines personnes éprouvent des sentiments de culpabilité lorsqu'elles se livrent aux fantasmes. Quant à d’autres, ils vivent leurs fantasmes comme une mortification de savoir qu’ils ne pourront pas tous les assouvir. Mais, tout le monde est capable de fantasmer et il s'avère qu'il n'y a aucun mal à nourrir son imaginaire érotique.
C'est normal de fantasmer. En fait, 90% des femmes le font, entre les fantasmes sur les stars, le trouple, candaulisme, pegging et fétichisme.

Alors, commençons à fantasmer
Le cerveau, celui qui séduit et jouit, est en fin de compte, le plus grand organe sexuel. Vous devez comprendre ce qui vous excite : qui, quoi, où, quand, comment.
Des études ont constaté que les femmes fantasmaient davantage sur les relations sexuelles dans un endroit précis ou avec un inconnu, tandis que les hommes fantasmaient davantage sur le sexe anal et le sexe oral. Les hommes et les femmes étaient à peu près égaux, lorsqu'il s'agissait de fantasmer sur les relations sexuelles en groupe. 
Gardez à l'esprit que les fantasmes de chacun sont différents. Pour certains, il peut s'agir d'imaginer des personnes spécifiques. Pour d'autres, ils imagineront des parties du corps, des conversations, des lieux, des scénarios. Tout le monde fantasme différemment et le jeu sera d’apprendre à inhiber toutes distractions de désir sexuel au cœur du cerveau. Ne pensez pas que vous devez fantasmer d'une certaine manière pour que ce soit « juste ». Laissez simplement votre cerveau passer au crible les pensées, les images, les mots, les conversations qui vous excitent. 
Beaucoup d'entre nous ont tendance à se sentir trop timides à l'idée d'avoir des fantasmes sexuels, voire même coupables. Mais les experts disent qu'une vie fantasmée et vibrante, est un élément important d'une sexualité saine et doit être encouragée à travers le domaine de l’imagination, pour briser la monotonie, sans virer à l’obsession. Car, qu’on se le dise, des fantasmes, tout le monde en a.
Vous pouvez également essayer des livres érotiques, des magazines, des œuvres d'art et des films pour vous inspirer. Toutefois, vous pouvez aussi plonger en immersion dans des « love hôtels » destinés exclusivement à réveiller les fantasmes. Ce genre d’établissement basés sur le modèle japonais, connaît un grand succès depuis la sortie du film « 50 nuances de Grey » (un établissement parisien propose de vivre ses fantasmes à travers une vingtaine de chambres à thème). 
 


Si le sujet de vos fantasmes vous met mal à l'aise, rappelez-vous que penser à quelque chose et agir en conséquence, sont vraiment des mondes à part. L'avantage des fantasmes, est que vous êtes libre de penser, d'être et de ressentir ce que vous voulez, car il n'y a pas de conséquences. Fantasmer doit être une expérience positive, si vous sentez que cela devient incontrôlable, ou que les pensées deviennent intrusives et angoissantes, bannissez-les de votre esprit.
N'oubliez-pas : vous êtes le réalisateur de ce film.

Alors, ne vous inquiétez-pas, vos fantasmes sont probablement tout à fait normaux. Maintenant une question se pose : Faut-il vraiment réaliser ses fantasmes ?
Ou les laisser dans notre imaginaire… A vous de voir, un fantasme doit toujours être réalisable.