La perte de désir, ce n’est pas qu’une affaire d’hormones, ce n’est pas non plus qu’un contexte anatomique et psychologique, c’est un ensemble et une accumulation de facteurs qu’il convient de ne pas négliger, afin de s’interroger concrètement sur le sujet.
Si seulement j’avais osé…
C’est fini, je quitte : Versailles, ma robe austère, Louis XIV et la Montespan n’ont qu’à bien se tenir !
Bien, après avoir pris cette superbe résolution, je vais maintenant m’attaquer à cette grande question du Pourquoi ?
On ne va pas se mentir les filles, le sujet est très vaste et mériterait une analyse détaillée. Cependant, nous allons pouvoir tout de même, en quelques mots, tenter d’identifier le Pourquoi des libidos en berne…
Tout d’abord, bien des raisons peuvent expliquer ces fluctuations et baisses de désir chez la femme.
Les troubles du désir et perte de libido sont d’origine physiologique, physique, psychologique et également hormonale, malheureusement nous ne sommes pas toutes logées à la même enseigne. Nous ne pouvons négliger la période qui entoure la ménopause, ou les bouleversements hormonaux et les phases de dépression. Et nous ne pouvons exclure le contexte social.
Voici une liste, non exhaustive, de ce qui entraine une baisse de désir :
Renseignez-vous auprès d’un sexologue et prenez le temps de vous poser, car c’est un sujet qui mérite un peu de temps et vous méritez de prendre ce temps pour vous.
Comme toute difficulté sur la sexualité, peut-être, faut-il déjà et avant tout, dédramatiser la situation.
Prendre son petit carnet et lister toutes les raisons, qui font que vous ne ressentez pas ce besoin si naturel de vous laisser aller à ce simple plaisir, que vous a offert la vie et qui peut être salvateur… Une façon de soulager toutes frustrations sexuelles qui, en général, sont augmentées par les problèmes de libido.
Contrairement au désir mécanique et automatique des hommes, directement associé aux grandes quantités de testostérone fabriquées par le corps masculin, le désir sexuel d'une femme n'est pas fondamentalement biologique. Pourtant, il n’est pas rare qu’un déficit en hormones œstrogènes puisse entraîner une baisse de la libido par l’intermédiaire d’une atrophie des zones génitales.
Les raisons sont-elles multifactorielles ? Certainement…
Donc, action ; j’identifie et j’écris :
- Les origines physiologiques (troubles hormonaux, maladies rares, auto-immunes, prises médicamenteuses).
- Les origines physiques (sècheresse vaginale, un utérus retro versé ?).
- Les origines psychologiques (une relation qui s’étiole, ennui, dépression, surmenage intellectuel, fausses croyances, croyances religieuses, traumatismes et freins divers).
Une fois toutes les raisons identifiées, vous allez pouvoir enfin vous permettre d’élaborer un plan d’action concret, afin de traiter chaque point, prendre votre courage à deux mains et apprendre à demander de l’aide auprès de chaque personne compétente. Eh oui ! Demander de l’aide, est une grande forme de courage et surtout, laissez toute forme de honte et de culpabilité au placard !
Alors, pour finir, il est important d’identifier les « Pourquoi », et mettre en place un programme d’action pour chaque point impliquant des solutions, mais surtout, l’essentiel réside peut-être au travers des questions suivantes : qu’est-ce que je désire vraiment ? Quelles sont mes attentes réelles et correspondantes à mes valeurs profondes ? Toutes ces questions peuvent paraître simples et tellement existentielles à la fois. Suis-je prête à vraiment me laisser aller et à dire oui ?