Vous rappelez-vous votre dernier fou rire ? Il date sûrement un peu… Alors souriez et surtout riez !
Une thérapie pérenne !
Une thérapie ignorée… Un manque de reconnaissance ?
Effectivement, l’évolution des techniques est longue. La psychanalyse, l’hypnose, l’orientation cognitive et comportementale sont reconnues comme école de pensées.
Mais la rigologie n’est pas encore répertoriée !
Abats le stress et la négativité avec cette thérapie de toutes les qualités !
Pour commencer : un petit topo sur les hormones qui ne nous sont pas étrangères !
La Noradrénaline… Cette coquine !
Le système sympathique (déclenchant les réactions automatiques de notre corps, sans l’intervention de notre volonté) induit la libération de celle-ci dans le sang. Notamment par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Cette bonne copine qu’est la noradrénaline, provoque l’accélération du rythme respiratoire et cardiaque.
La Dopamine qui ne tire pas de mine !
Produite dans la partie supérieure du tronc cérébral, émettant une émotion plaisante. Hmmm (petite onomatopée orgasmique rien que pour vous !)
On ne badine pas avec l’Acétylcholine…
C’est au tour du système parasympathique (antagoniste du système sympathique) de prendre le relais en assurant la transmission de cette hormone dans le corps. Déclenchant contraction musculaire et inhibition de l’activité cardiaque.
L’Adrénaliiiiiiiiiiiiine !
Le système sympathique provoque également sa libération dans le sang par les cellules surrénales. Elle entraîne une accélération du rythme cardiaque, une hausse de la pression artérielle et une dilatation des pupilles. L’excitation est à son comble…
Sérotonine… Cette douce comptine
Celle-ci occasionne un effet de bonne humeur et favorise l’endormissemZzzzz.
Les divines Endorphines
Elles ont une action antalgique (calme la douleur), tout en ralentissant le rythme respiratoire, nous procurant un effet de bien-être. Voilà d’où viennent les Positives Vibrations de Bob Marley.
Maintenant que nous avons vu ces hormones fanfaronnes, passons au mécanisme pur et dur.
Le système nerveux autonome (responsable des fonctions non soumises au contrôle volontaire) est associé à l’action du rire. Celui-ci entraîne la libération d’adrénaline et de noradrénaline dans la circulation sanguine.
L’adrénaline induit une augmentation de l’excitabilité du corps. Quant à la noradrénaline, celle-ci provoque la constriction des artères. C’est pourquoi notre pression artérielle et fréquence cardiaque augmentent.
C’est enfin le glucose, qui est libéré abondamment dans le sang, générant un message commandant la libération d’endorphines dans le sang, se fixant ainsi sur les récepteurs de la douleur (inhibant alors la perception de douleur).
Oui, ce petit récapitulatif instructif n’est pas vraiment attractif… Mais j’espère qu’il vous a aidé à entrevoir ce dispositif exclamatif !
Intéressant… D’où la thérapie par le rire ?
L’EMEC, le principe a 4 éléments clés :
- ÉMOTIONS : intelligence et hygiène émotionnelles.
- MENTAL : humour, psychologie positive, neurosciences.
- ESPRIT : pleine conscience, sophrologie ludique, relaxation, visualisation, méditation.
- CORPS : rires, jeux, chants, danses, rythmes, clowns et yoga du rire.
Des éléments tous droits sortis d’une thérapie… La RIGOLOGIE ?
Datant de 2002, c’est une certaine Corinne Cosseron, instigatrice du yoga du rire en France, qui développe cette nouvelle thérapie !
Afin de pallier les problèmes d’expression et de libération d’émotions, celle-ci met en place cette thérapie mêlant séance de yoga du rire et méditation du rire.
Libération émotionnelle et pleine conscience sont de rigueur, afin de remettre à la disposition de notre corps l’expression d’un rire naturel et notre joie de vivre.
De plus, les techniques enseignées lors de cette thérapie sont faciles d’accès, permettant donc aux participants une appropriation rapide des différents exercices, ainsi que la possibilité de les répéter hors ateliers enseignés en rigologie.
Je ris, tu ris, elle rit, nous rions, vous riez, elles rient !
Vous allez me dire… « Mais qu’est-ce qu’elle raconte, les magazines féminins sont vraiment perchés ! ».
Et je vous répondrais « C’est prouvé et déjà appliqué ! ».
Hahahahahahahah mes Feminastroiennes ! (Je vais déjà mieux… Petit clin d’œil d’enrôlement).