Nous le savons tous, le bien-être et la dépression sont devenus des business florissants.
Nous pourrions très vite nous perdre dans toutes ces méthodes proposées pour se sortir d’une dépression. Nous avons pour cela parcouru un nombre considérable de forums, fait appel à plusieurs spécialistes et encore mieux, nous avons recueilli des expériences personnelles pour rendre cet article authentique, clair et lucide.
La dépression représente bien souvent le signe que quelque chose ne tourne plus rond, pourtant pour beaucoup de personnes, la démarche de se faire aider peut devenir complexe face à tant de procédés et diverses méthodes. Si nous partons du principe que tout est un phénomène de croyance, vous trouverez en fonction de vos convictions votre propre méthode. Pour certains, une thérapie comportementale peut être d'un grand secours, pour d’autres se mettre au sport peut être libérateur. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises méthodes, c’est dans le tout un chacun.
Voici deux exemples très différents, qui en disent long sur les croyances et leurs bénéfices et sur comment se sortir d’une dépression
Christine 46 ans
Comment abandonner mes mécanismes de défense ? Comment me débarrasser de certaines habitudes nocives ? Au décès de maman, j’ai ressenti une vive douleur, j’étais parfaitement consciente que le processus de deuil pouvait être plus ou moins long d’une personne à l’autre. Mes nuits étaient devenues un cauchemar, je ne dormais que 2 heures par nuit et je devais assumer mon travail et mes deux enfants « ados en plus » … Les mois passèrent et ce mal-être semblait s’être installé, impossible de le déloger. Je me suis donc tournée vers une psychothérapie pendant 11 mois, accompagnée d’antidépresseurs. Trois ans plus tard, j’étais toujours sous antidépresseurs et rien n’avait changé, j’étais toujours aussi vide.
J’ai donc fait confiance à une amie qui était suivie par une Life coach et là, grand changement pour moi. Oh bien sûr, pas en une seule séance, il n’y a rien de miracle, souligne Christine. En six mois, progressivement je me suis non seulement débarrassée de ces antidépresseurs qui étaient devenus une drogue, mais en plus j’étais bien plus apaisée grâce à un travail de fond et une approche très empathique.
Nathalie 35 ans
A la suite d’une séparation, ma vie est devenue un enfer sur terre, paradoxal n’est-ce pas ? Surtout que c’est moi qui aie quitté mon ami. Je me suis séparée de mon compagnon car il buvait, oui l’alcool a détruit mon couple. Et je pensais pouvoir refaire ma vie. Malheureusement une profonde dépression s’est installée, si bien que les absences à mon travail se faisaient répétitives. J’habite Paris et ici comme dans toute grande ville, soigner une dépression n’est pas forcément plus facile, c’est l’embarras du choix qui nous embrouille bien plus qu’il nous aide. En discutant avec ma voisine de palier, qui avait sûrement entendu les hauts et les bas de notre couple, me demanda comment j’allais depuis ma séparation d’avec Cédric. Elle me disait qu’elle avait vécu la même chose avec son ex-mari et m'a parlé de dépendance affective. Pendant cet aveu, elle m’expliquait ou me partageait selon son vocabulaire, qu’elle faisait partie d’un groupe de parole CoDA, Co-Dépendants Anonymes, un programme de rétablissement de la codépendance. Je me suis donc rendue à une première réunion et effectivement à ce jour, soit un an plus tard, cela a été très révélateur pour moi. J’avais besoin de parler, d’être écoutée, d’être comprise, de vider mon sac, de déposer tous les bagages de mon passé et sans être jugée. J’ai donc trouvé mon bonheur chez CoDA. Aujourd’hui je vais bien, de plus j’ai un programme pour aller bien.
Il y a de nombreuses alternatives pour se sortir d’une dépression, le tout sera de trouver votre voix, celle qui vous conduira vers la liberté.
La dépression est une maladie à prendre au sérieux et pour laquelle l’issue est tout à fait possible.