Le « mobbing » est un odieux procédé qui consiste à choisir un sujet pour l’affaiblir dans le but de l’éliminer du staff d’une entreprise.
Le terme vient du mot anglais « mob » qui signifie agresser, assaillir.
Ici, la psychologie entre en scène, le processus mental est attaqué, où la pression sur les collaborateurs est constante, où l'on constate également d'autres souffrances, du stress, des burn-out. L’idée étant d’envahir la pensée afin de provoquer une perturbation insidieuse, au début, puis plus ancrée fortement avec le temps qui passe.
Les raisons, elles sont multiples, en voici quelques-unes :
- La personne désignée pour l’éviction est considérée comme dangereuse, car elle a des capacités plus développées que son supérieur ou ses collègues, elle pourrait, donc, voler la place de l’un ou des autres.
- Elle ne partage pas les idées de la société en matière d’agencement.
- Elle outrepasse, d’après ses détracteurs, son rôle et sa charge au sein de l’entreprise.
Les actions
- Agressions visant l'estime de soi (La répétition des actions qui suivent est une façon provocante de déstabiliser le dit « ennemi »).
- L’hostilité notoire de la hiérarchie et ou des collègues est omniprésente.
- Parfois, prise en main de l’ordinateur du sujet dans le but d’effacer des dossiers importants ou de rajouter des éléments compromettants.
- Mails violents avec menaces non déguisées.
- Critiques répétitives et de plus en plus brutales.
- Médisances et calomnies.
- Moqueries de tous ordres (sur le physique, la vie privée, voire même, sur une infirmité etc.).
Faire d'une pierre deux coups, telle est la devise de l'harceleur. En fait, l’idée est de discréditer la victime par tous les moyens en l’agressant sur la durée afin de la déséquilibrer physiquement et surtout moralement, nous parlons bien de harcèlement.
Les résultats sont « violents » pouvant aller jusqu’à des extrêmes gravissimes
- La peur d’être jugé et la perte de confiance en soi sont les premiers facteurs qui se manifestent.
- Un grand mal-être et une panique constante à l’idée de se retrouver face à face avec ses bourreaux.
- La décision de donner sa démission pour ne plus « subir », mais avec tous les problèmes qui s’ensuivent (perte d’emploi sans contrepartie, recherches d’un nouveau job, problèmes d’argent etc.).
- Une profonde dépression accompagnée de désarroi psychosomatique peuvent arriver tout d’un coup, sans pouvoir les combattre, le « ver » étant déjà trop fortement ancré dans l’esprit du malade à devenir.
- Dans des cas graves, le suicide a semblé la seule issue.
La résilience, heureusement, pour certains est possible, à savoir la possibilité de tenir bon face aux difficultés qui se présentent. Cela nécessite un équilibre à toute épreuve et une confiance en soi indéfectible, mais il n’est pas certain que sur la durée, ce soit vivable. Si le harcèlement moral est parvenu à un stade très avancé, cela vaut la peine de recourir à un spécialiste externe.