Aujourd'hui, trois salariés sur dix ont le sentiment d'avoir déjà été l'objet de harcèlement moral sur leur lieu de travail.
Il existe 2 types de harcèlement au travail, celui qui est moral directement lié au poste du salarié visé ou celui qui est à caractère sexuel nettement plus subtil, du moins en apparence au début.
Bien souvent, le sujet victime de ce type d’agissement n’est pas, à première vue, conscient qu’il subit une véritable attaque psychologique visant à le déstabiliser, voire le pousser vers la porte ou dans des méandres plus obscurs, que la bienséance et la décence nous empêchent de préciser !
Comme il semble que ceci se produise de plus en plus d’après certaines constatations, nous allons vous donner tous les détails afin de comprendre ce fléau contre lequel il faut se défendre.
Un employeur peut avoir (pour des raisons qui lui sont propres, mais, pas nécessairement, logiques) des attitudes très désagréables vis à vis de ses employés.
Exemples dans le cadre du travail :
- Affronts, vexation et autres camouflets.
- Accusations voire inventions arbitraires.
- Comportement agressif du supérieur.
- Demandes non justifiées par rapport aux capacités de l’employé qui ne peut pas suivre ou qui sont très en-dessous de ce pourquoi il a été embauché.
- Sanctions sans aucun fondement.
- Mise en quarantaine, confinement, changement de bureau pour une pièce isolée et exigüe.
Bref, toutes ces choses énoncées créant un climat de stress, de peur et de déséquilibre si elles sont maintenues trop longtemps et pouvant aller jusqu’à détériorer la santé mentale d’une personne.
Exemples dans le cas du harcèlement sexuel :
- Vocabulaire vulgaire et outrancier.
- Etablissement d’un climat glauque et angoissant.
- Gestes appuyés et déplacés dans le but de dominer un sujet et de l’amener par la contrainte à accepter des relations à caractère sexuel.
- Domination par la force d’un sujet affaibli par plusieurs personnes pour les mêmes raisons précitées.
Dans les 2 cas, il sera difficile de prouver ces faits contre l’employeur même s’ils ont eu lieu en présence de collègues de travail, ceux-ci craignant pour leur job s’ils se mettent contre leur patron. On prêche toujours pour sa paroisse, c’est bien connu !
La conduite à tenir
La meilleure attitude à avoir est de rencontrer un avocat spécialisé qui pourra démêler ces complications extrêmes, se positionnera en tant que conseiller et évitera toutes erreurs pouvant être graves.
Cependant, si comme le dit la loi, les faits sont avérés, les sanctions peuvent être très sérieuses, car le Code du Travail ne plaisante pas avec ce genre de comportements odieux et c’est… Tant mieux.