5 points pour reconnaître la jalousie amoureuse

Codépendance affective, manque d'estime de soi... La spirale émotionnelle de la jalousie

La spirale des émotions nous emmène bien souvent au travers des chemins bien tumultueux, où le panel des émotions aurait-il tout son sens ?
Dans cet article nous aborderons sans retenue, l'ensemble des émotions pénalisantes au vue de la relation de couple.

Voici comment reconnaître une personne jalouse, pour mieux comprendre votre relation : 

Quels sont les signes qui prouvent qu'une personne est jalouse ?
Les relations sont rarement simples. Nous n'allons pas essayer d'explorer la genèse de la jalousie, mais plutôt de schématiser en 5 points les plus grandes lignes de la jalousie. Pour ainsi définir la source de la véritable crise émotionnelle et relationnelle, qui prend insensiblement racine dans votre quotidien.

Le manque d'estime de soi
Quand on n'a pas confiance en soi, on pense qu'on ne peut pas garder son partenaire à l'infini et cela peut devenir obsessionnel. Votre partenaire manque de confiance en lui, il se demande ce que vous lui trouvez. Il peut parfois être distant. Il s'efforce de se trouver plein de défauts, qu'il exprime sur un ton moqueur. Cela peut tourner même à l'auto-dévalorisation et au « pauvre de moi » constant ! Mais derrière ces différents comportements, se cache la manifestation implicite d'un manque de confiance en soi.

Codépendance affective
Il ne se sent pas en sécurité, quand vous êtes absent. Ce n'est pas l'idée d'avoir un rival qui le terrorise, mais c'est plutôt le fait que vous le quittiez un jour, il est dans une projection constante. Ce type de jalousie se justifie par un manque d'affection, qu'il a subi durant son enfance, suite à un divorce parental, par exemple. Mais ça ne s'arrête pas là, la jalousie tient aussi et surtout au désir de posséder l'autre, le jaloux ne veut pas qu'il lui échappe et c'est derrière cette volonté d'emprise que se cache un état de dépendance affective.

Totalement déraisonnable « le pervers narcissique »
Il a un besoin constant d'être admiré et valorisé, il vous reproche son manque d'intérêt envers lui. Poussé par son orgueil et son égo démesuré, il vous envie, critique votre façon de vous habiller, votre carrière professionnelle, votre sourire, vos relations. Il est désagréable et il cherche constamment à vous humilier. C'est un signe grave de jalousie ! Le compagnon jaloux a du mal à concevoir l'amour comme une relation de partage et de confiance. Nous dérivons vers le pervers narcissique.

Quelles sont les conséquences de la jalousie ?
Quelle que soit son apparence, la jalousie au sein d'un couple aura forcément un effet sur la relation tôt ou tard. Si elle est « modérée », le partenaire jaloux réagira d'une manière plus circonspecte, ce qui sera considéré comme une preuve d'amour. Ainsi la crainte qu'il a de voir son partenaire avec une autre personne, va peut-être raviver leur amour. Par ailleurs, si la colère, l'angoisse et le doute s'y installent, le couple va battre de l'aile. Les envies, les rancunes, les hostilités finiront par prendre le dessus. Lorsque la relation est toxique, le partenaire s'emprisonne volontairement dans « une cage imaginaire » et s'inhibe de tout plaisir, reste avec le partenaire jaloux envers et malgré tout, en pensant que tout ce qui arrive est de sa faute. Dès lors, le partenaire devient alors la victime de harcèlements moral et physique répétitifs. Le harcèlement moral se manifeste par des questions répétitives (Où étais-tu ? Avec qui ? Qu'est-ce qu'il y a entre vous ? ...). Le harcèlement physique se révèle par des coups violents, ce qui est souvent plus présent dans une relation conjugale. Un cercle vicieux où le jaloux devient le bourreau de son partenaire.

Peut-on guérir définitivement de sa jalousie ?
Bien évidemment que oui ! Même si la jalousie a des conséquences désastreuses sur la relation d'un couple. Néanmoins, cela passe par un travail sur soi, grâce à la thérapie comportementale et cognitive qui parvient à éliminer le schéma destructeur.

« Les jaloux détruisent ce qu'ils sont incapables de créer ». Paul Guth