Quand se faire draguer devient stressant

Stop aux amalgames !

Peut-être, au vu du sujet, serait-il nécessaire de définir précisément ce qu’est la drague ?
Il s’agit, d’après nous, d’une manière assez abrupte, sans réelle délicatesse de faire savoir à quelqu’un que l’on est très intéressé. Tous les moyens sont bons pour attirer l’attention de celui ou celle qui est convoité(e) car on ne parle pas de sentiments, mais plutôt de simple attirance physique dans laquelle n’entre aucune affectivité... Et ou les dérapages sont fréquents. Ceci-dit après #MeToo, peut-on encore draguer ?
Malheureusement, aucun caractère de séduction ne se retrouve dans le fait de draguer, car celui qui utilise ce mode d’influence, annihile totalement ses chances de réussite, même si parfois, une certaine gent féminine (que je ne qualifierai pas…) n’est pas trop regardante sur le sujet ! Il faut de tout pour faire un monde. 

Le mot qui définit le mieux cette manière de se comporter est « insupportable »
La drague est sexuelle avant tout et devient vite pesante pour celle ou celui qui la subit, car le dragueur n’a peur de rien, ni du ridicule, ni du forcing intempestif, ni des moyens basiques utilisés et encore moins de l’image qu’il renvoie.
Son manque d’intelligence et de finesse sont des facteurs qui engendrent une tension nerveuse chez l’être désiré, fatigué de subir un harcèlement moral, vite impossible à gérer.

Fonctionnement
Voici quelques principes (si l’on peut utiliser ces mots) appliqués pour tenter d’attirer la future victime :

  • « Corps à corps verbal » pour convaincre.
  • Vocabulaire outrancier.
  • Parfois, gestes un peu trop tactiles, voire déplacés.
  • Tentative de passer par un humour de base inexistant.
  • Foncer pour tenter de forcer la réceptivité de l’autre qui n’est pas au rendez-vous.
  • Usage de moyens liés aux réseaux sociaux sous forme de messages au vu et au su de tout le monde.
  • SMS, coups de téléphone ou utilisation de Skype et autres...
  • Hardiesse odieuse, car non contrôlée.
  • Aucune maîtrise de la situation.

La personne sujette à toutes ces « agressions » développe un sentiment d’énervement, de lassitude, parfois, de honte, car la discrétion n’est pas la qualité première du dragueur.
Son refus d’accepter l’échec engendre, souvent, de l’agressivité vis-à-vis de celui qui ose lui résister. Sa non-conscience du ridicule est affligeante.

Le combattre
La meilleure solution consiste à s’éloigner au plus vite de ce genre de personnage, de couper court à toute conversation et empêcher tous moyens de communication d’une manière ou d’une autre.

Le mot de la fin
Cependant, il ne faut pas, Mesdames, appeler un dragueur un homme qui vous rebute et un séducteur celui qui vous plaît !
L’amalgame est facile, non ?