Pour commencer faisons un léger point sur un domaine que nous qualifierons comme très juteux où la star du moment reste incontestablement la vente de livre en développement personnel. Au cours de l'année 2022, c'est près de 376 millions de livres qui ont été vendus. Les livres de développement personnel, qui promettent d'en finir avec nos blessures narcissiques, n'ont pas fini de nous étonner, même les éditeurs de livres n’en reviennent pas. C’est pour ce faire que nous abordons dans cet article le sujet dés plus en vogue : la confiance en soi.
De nos jours la confiance en soi préoccupe beaucoup, serait-elle un équilibre narcissique ?
Nous sommes nombreux au quotidien à vouloir gagner en efficacité pour renforcer la confiance en soi. Les journées défilent sous nos yeux et parfois la sensation de ne rien maîtriser nous pèse. Nous avons tous besoin d’expérimenter l’aventure qu’est la vie, mais pour ce faire nous avons besoin de cette clé émotionnelle qui est la confiance en soi.
Commençons par un peu d’étymologie, le préfixe « con » du latin signifie « avec, ensemble ».
Faut-il déjà se fier et se confier à soi-même. Cette notion est souvent associée à l’estime de soi.
Définition selon le petit Larousse de la psychologie (2021) « c’est l’attitude plus ou moins favorable envers soi-même, la manière dont on se considère, le respect que l’on se porte, l’appréciation de sa propre valeur dans tel ou tel domaine ».
La confiance en soi est donc l’assurance en sa capacité de penser et d'apprendre, de prendre des décisions et de faire des choix, d'agir, de réagir et de s'adapter aux changements qui s'offrent à soi. C'est aussi savoir que l'on mérite d'être heureux.
Sommes-nous tous égaux avec ce sentiment ?
Pouvons-nous tous agir et nous construire dans la vie avec une conviction équitable pour chacun. Il paraît fort probable que non…
Donc, si nous résumons : Attitude et Action = Motivation.
Nous arrivons dans ce monde sans filtres au départ… Et puis, selon notre éducation et nos conditions de vie, notre potentiel peut se développer ou être sérieusement brimé par les affres de la vie.
Comment parler de motivations sans évoquer la fameuse théorie du psychologue Maslow, qui les définit selon les besoins des individus. Il structure une hiérarchie de nos nécessités comme suit : physiologiques et/ou primaires, nos besoins de sécurité, d’appartenance, d’estime de soi et de réalisation de soi.
Comment ces besoins dits élémentaires et secondaires, favorables à la construction même de l’individu ont-ils été satisfaits ? Pouvons-nous être sûr de nous si ceux–ci nous ont cruellement manqué ?
Qui ne se rappelle pas une petite phrase anodine qui prend un sens mortifère dans notre esprit, quand elle est répétée et qu’insidieusement elle devient une fausse croyance, nous menant dans un cercle vicieux d’auto-sabotage, au lieu de nous diriger sur le chemin du cercle vertueux du « s’aimer soi-même ».
« Tu es bête ou tu le fais exprès, tu ne comprends rien, réfléchis un peu ! ».
Ou à l’inverse… Aucun souvenir des mots si valorisants que nous aurions rêvé d’entendre quand nous ramenions de très bonnes notes à nos parents, afin qu’ils soient fiers de nous et que là, le vide se présentait à nous… Ce vide qui ne se remplit pas. Le vide est fait pour être rempli. Une forme de néant existentiel.
Même si nos besoins physiologiques et de sécurité ont été respectés à ce niveau ; il se peut que nous puissions être bloqués dans la réalisation de nos exigences naturelles suivantes :
- Appartenance.
- Estime de soi.
- Réalisation de soi.
La confiance en soi s’acquiert et il existe mille et une façons merveilleuses de la reconstituer. Imaginons simplement qu’à partir d’aujourd’hui, nous sommes une petite graine qui a cru être une mauvaise herbe et que celle-ci va se transformer en une jolie fleur, au sein d’un très beau et luxuriant jardin aux milles couleurs dont nous sommes l’auteur. Il existe des solutions que nous sommes libre de choisir, car acquérir de la confiance en soi, c’est agir pour soi !
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