Avoir conscience de ses capacités : un des socles les plus solides de l’estime de soi qui nourrit durablement la confiance en soi.
« Nul ne peut être heureux s’il ne jouit de sa propre estime. »
Jean Jacques Rousseau
L’utilisation de ce terme s’est développée fin du XIXème siècle et début du XXème siècle avec les débuts de la psychanalyse, il est devenu alors courant de parler de soi et d’estime de soi.
Selon le dictionnaire Le Robert (2011) « l’estime de soi-même est la juste opinion de soi que donne une bonne conscience. »
Selon le petit Larousse de la psychologie (2008) « c’est l’attitude plus ou moins favorable envers soi-même, la manière dont on se considère, le respect que l’on se porte, l’appréciation de sa propre valeur dans tel ou tel domaine. »
Estime de soi, avoir confiance …
Que pensons-nous de nous-même ?
Un processus cognitif : le processus de pensée.
Avons-nous cette faculté naturelle de nous voir avec objectivité ? Il est intéressant pour chacun de pouvoir s’évaluer, identifier ses forces et ses lacunes afin de pouvoir s’apprécier à sa juste mesure et non se situer dans un jugement arbitraire envers soi et envers les autres. En somme, une juste vision qui évite une déformation de la réalité soit en se sous estimant, soit en sous estimant les autres.
L’épanouissement personnel et la valorisation de soi
La valorisation de soi-même n’est pas une preuve de narcissisme sauf si vous tombez dans un excès de prétention.
On peut dire que l’estime de soi est une juste prise de conscience de tout ce qui est bon en nous et qui permet de nous construire, nous valoriser et d’évoluer sans dévaloriser l’autre. Connaître et accepter ses propres lacunes, ses limites, oriente l’individu vers une démarche éventuelle d’amélioration et de pleine acceptation de soi-même. Et pour se faire, une thérapie ou un accompagnement du type coaching en développement personnel, peut être un très bon outil ainsi que la pratique de la psychologie positive par exemple.
Suis-je face à un pervers narcissique ?
Mon estime face à mes erreurs : parfois des règles perverses.
Une personne dotée d’une juste appréciation d’elle-même cherchera, par exemple, suite à une erreur, à s’enrichir de celle-ci et augmentera ainsi « son capital confiance ».
Le prétentieux ou le narcissique cherchera à minimiser sa responsabilité et tentera de rendre l’autre responsable.
La personne dénuée d’estime s’estimera fautive avec un sentiment prépondérant de culpabilité et de dévalorisation d’elle-même. : victime d’elle-même et des autres.
Dans les deux derniers cas, c’est un mécanisme automatique de fonctionnement de l’individu qui mène à des règles perverses.
La relation avec autrui, le regard de l’autre : une composante de l’estime de soi
Attention dans nos relations avec autrui de ne pas nous retrouver piégé dans le triangle de Karpman (Analyse transactionnelle : « jeu psychologique » qui met un scénario relationnel entre victime, persécuteur et sauveur).
Le regard de l’autre permet d’alimenter l’estime de soi quand celui –ci est positif et réaliste.
Estime de soi et le sens de la vie : un lien inéluctable vers le bien-être ?
Le sens que nous donnons à notre vie nous permet de donner une impulsion à notre existence et celle-ci prend racine dans notre passé. Cette impulsion permet d’agir au présent et permet de nous projeter dans un futur qu’il soit proche ou lointain et qui a du sens.
Une personne qui ne s’estime pas, aura du mal à trouver du sens à ce qu’elle vit et ce qu’elle fait.
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