Bienvenue mes chères FeminaMagnifiées ! En ce jour et entre deux calembours, je vais vous exposer l’association pertinente de la nature et de la santé, en y intégrant le chamanisme.
Quant-est-il de ce bidule ? Mmmm… Mes paroles ne sont pas acceptables, le chamanisme est loin d’être un simple bidule tiré par les cheveux. Le chamanisme comprend des formes de méditation entre humains et esprits, via des chamans (je comprends votre possible scepticisme face au terme « esprits », mais attendez le développement de ce roman). En soit, le chamanisme participe à une compréhension du monde par l’intermédiaire d’expériences spirituelles.
Réellement, tout ceci se pratique par l’accès à un état de conscience modifiée (impression de dérèglement de sa propre conscience, permettant de jouir d’un rapport différent au monde, à son corps, son identité). Cet acte réalisé avec beaucoup de tact, n’est autre qu’un phénomène de transe. L’élévation vers cet état de transe, est produite grâce à diverses techniques telles que des danses rotatives teintées de musiques percussives. De plus, ce processus peut être atteint par l’usage de psychoactifs (substance chimique, agissant sur le système nerveux central par la modification des processus physiologiques et biochimiques cérébraux). Oui le chaman plane ! Mais tout ceci est encadré et vise un but précis, comme expliqué précédemment.
Rerépète la même chansonnette (comme d’habitude), traitons véritablement le sujet prédéterminé.
De nombreuses connexions ont été analysées par les chamans et les autochtones emprunts à cette culture (Guyane, Amazonie… Attention chaque culture est différente selon chaque peuple autochtone). Des relations ont été établies entre certaines plantes et certains animaux, grâce à leurs formes, leurs couleurs, ou encore leur biotope (milieu de vie des organismes vivants défini par des caractéristiques physiques et chimiques). Permettant, alors de déployer différents procédés pour se soigner !
Contemple cet exemple : le tapir brésilien, Tapirus terrestris, est considéré comme « un interdit alimentaire » (animal ne pouvant être ingurgité, dû à sa protection pour des raisons d’équilibre naturel). Si par tout hasard, un affront envers cet équilibre est réalisé, poussant un homme ou une femme à chasser cet animal et arborant des blessures suite à ce braconnage, celui-ci ou celle-ci sera bien évidemment soigné(e). C’est là, que la médecine chamanique intervient, grâce à l’utilisation d’une liane, la chaussette rouge (oui oui, il s’agit bien de son nom vernaculaire), Dioclea macrocarpa, comportant une sève rouge, rappelant le sang du tapir, permettant d’apaiser et soigner les blessures.
D’autres cas existent, comme le tabac, Nicotiana tabacum (à connotation addictive au sein du monde occidental, dû à une utilisation excessive), permettant à de nombreux paysans de repousser les insectes se trouvant autour de lui et empiétant sur son efficacité.
En conclusion, mes chers lurons, cette médecine chamanique s’effectue en tout conscience et sans destruction de la nature, qui est l’outil le plus indispensable à l’homme.
En effet, si certaines règles ne sont pas appliquées, nous fonçons à notre déclin (bon c’est déjà un peu le cas… Que nenni, c’est carrément le cas !). Si l’équilibre du cycle de développement des végétaux et des animaux n’est pas respecté par les petits humains que nous sommes, alors nous courons à notre perte… Surpêche, sur-chasse, surconsommation, ne permettant pas la reproduction de certains organismes vivants, pourtant nécessaires à notre alimentation et à la régénération de phénomènes indispensables à notre survie (nous permettant de respirer par exemple, franchement ça me semble tout de même hyper important).
Des solutions existent, comme décrites précédemment via ces autochtones en lien avec leur environnement, par leur adaptation au sein de leur écosystème. Divergeant, de notre manière d’agir : dominer notre environnement pour mieux régner !
Voilà tout, mes jolis colibris !
Lire aussi :
Dis-nous où tu as mal, ils te diront pourquoi
Focus sur les médecines alternatives