Florence Foresti : féministe depuis toujours !

Je ne supporte pas qu'une femme soit maltraitée. Eh oui, je suis féministe. Ce n'est pas un gros mot que je sache !

Marraine de l’association " Women Safe & Children " fondée en 2014 qui accueille et soigne les femmes et les enfants victimes ou témoins de violences physiques, Florence Foresti, figure incontournable de la scène humoristique française, n’aura pas seulement réussi à se forger qu’une place de choix dans le cercle des comiques.
Pour Télérama, l'humoriste parle sketches, mais aussi féminisme... Elle rappelle gentiment que lors de son premier spectacle déjà « elle se moquait de l'image de la féminité, douce, bébête, imposée dans les pubs, le cinéma et dans laquelle elle ne s'est jamais reconnue ». Il faut dire, pour ceux qui connaissent l’ensemble de ses sketchs, que l’humoriste s’est toujours fait un plaisir de jouer sur les stéréotypes. Mais maintenant une chose est sûre, c’est qu’elle fonce dans le tas.

Elle dénonce l'hyper sexualisation
Cependant dans son nouveau one-woman-show, Madame Foresti se dit "plus virulente". Elle dénonce l'hyper sexualisation des femmes, en particulier des chanteuses américaines et c’est la chanteuse Miley Cyrus qui en prend pour son grade… Il faut dire et avouer qu’elle ne l’a pas loupée, elle déclare et c’est tout à son honneur « Vouloir être sexy et "cooool" pour coller au désir des hommes, est une régression ». 
« Mon sketch, vers la fin, sur le modèle que la chanteuse Miley Cyrus et ses clips sexy à outrance proposent aux jeunes filles, est quasiment un manifeste ». « Oui, je suis féministe, fervente. Ce n'est pas un gros mot que je sache ! », continue-t-elle. 
Nous comprendrons avec évidence qu’elle puisse revenir sur son admiration pour l'actrice Arletty. « Je préfère ces personnalités qui prennent des sentiers parallèles de la féminité et s'imposent autrement que par leur cul ou leur beauté classique », déclarait-elle encore.

Sì à la liberta, Sì à Foresti
Dans le spectacle, elle s’énerve à propos du parfum Putain des palaces (si, il existe !). C’est sûrement ironique de la part de la marque, mais je ne l’ai pas compris, affirme la star. Nous aussi à la rédaction de FeminaMag, nous avons un peu de mal à comprendre ce tacle, il est pour Armani ou pour Cate Blanchett, une des cofondatrices du mouvement Time’s Up. Cate Blanchett qui déclare, je cite : « Dénoncer, juger, militer, je suis féministe, ça n’est pas un gros mot ». OUPSSSSS déjà entendu ça quelque part ! Cela deviendrait-il un hymne au féminisme ou le futur slogan ? 
Intéressant cette histoire, surtout que toutes deux se battent pour la même cause, entre Cate qui reste connue pour avoir révélé un secret de Polichinelle dans le milieu et Florence qui avec beaucoup de courage, se retrouve à présenter la 45ème cérémonie des Césars avec l’affaire Polanski…

Petit feedback de son coup de gueule en 2018 
Agacée par la présence des UNES de revues pornographiques, où des femmes dénudées étaient photographiées dans des poses suggestives et affichées bien en évidence sur les kiosques à journaux des rues parisiennes, Florence Foresti ne rigole plus. Outrée, la mère de famille a poussé un coup de gueule sur les réseaux sociaux. En commentaire de la photo des magazines en question elle a écrit : « Est-ce qu'on est obligé de se taper ça tous les jours sur nos kiosques ? Pour mémoire les enfants ont des yeux. Et un cerveau. » Bien envoyé, bravo l’artiste !!! 

Florence Foresti l’audacieuse
Nous terminerons avec les Césars 2020 où maîtresse de cérémonie, elle passe de « courageuse » à « écœurée ». Pas étonnant, la présence de Polanski avec son film "J'accuse", va mettre le feu aux poudres. « Je suis très heureuse d’être là. Enfin "très heureuse", non, ce n’est pas le mot qui prédomine, ce n’est pas le sentiment premier. On va dire que je suis très… Courageuse d’être là ! Il faut qu’on règle le problème sinon ça va nous pourrir la soirée. Qu’est-ce qu’on fait avec Roro ? Qu’est-ce qu’on fait avec Popol ? Ne faites pas comme lui, ne faites pas les innocents, vous savez très bien de qui je parle. Qu’est-ce qu’on fait avec Atchoum ? », a osé Florence Foresti.
Ceci-dit, nous nous souviendrons du lapsus volontaire. « Je suis accus(é)… Euh… J’accuse », avait-elle glissé très audacieusement.