Aujourd’hui, nous allons nous diriger vers un petit combat, mais pas des moindres. Celui des thérapies...
Souvent ressenties comme honteuses. Non ce n’est pas une faiblesse de notre part, mais plutôt une force de volonté ! N’est-il pas magnifique de mettre son égo de côté, afin de pouvoir essayer d’entendre et de comprendre ses comportements face à une situation donnée ? Après tout, si une thérapie pourrait vous convenir, n’est-il pas intéressant de l’envisager ? Combattons les idées reçues ! Car en fin de compte, nous consultons tous les spécialistes pour soigner nos maux physiques, alors, tâchons de faire de même vis-à-vis de nos maux psychologiques.
1. Un ressentiment de honte systématique ?
Comme précédemment développé, une honte est souvent de mise lorsque nous nous posons la question suivante : dois-je aller voir un psy ? Ne serait-ce pas la conséquence de l’effondrement de l’estime de soi ? Une crainte du regard d’autrui ?
Une certaine peur peut alors nous envahir… Je vous explique ! Après de longues heures d’entretiens, de nombreux témoignages intergénérationnels me sont parvenus. La question était la suivante : « Avez-vous envie d’aller voir un psy ? » .
Yves : « Cela ne sert à rien, car si je parlais de ce qui m’est arrivé, personne ne me croirait » ; Jeanne : « On ne me prendrai pas au sérieux, si je parle de broutilles. Mais si je parle de certains traumas, je ne suis pas sûre que la personne qui m’écoute ne prendra pas le parti de l’agresseur » ; Théo : « L’on va me poser des questions trop crues et directes et face à mon passé, je ne veux pas que l’on ait pitié de moi » ; Tatiana : « Je n’ai pas envie que le regard de quiconque change à mon égard, tout ça parce que je me suis confiée ».
Abolissons les préjugés ! Les causes de cette honte peuvent être internes et/ou externes. Comme par exemple, suite à une pression de réussite, instaurée par un environnement familial stressant.
En effet, tout le monde passe par des épisodes de déprime ou de stress. Cependant, lorsque ces sentiments prennent le dessus, il est peut-être bon de demander de l’aide à votre entourage. Décaisser certaines émotions accumulées et les exprimer de vive voix, peut être bénéfique. Bien évidemment, dialoguer avec quelqu’un qui a suivi une formation pour « traiter » l’anxiété et la dépression peut être encore plus utile ! Même les individus paraissant les plus équilibrés vis-à-vis de votre point de vue, ont parfois besoin d’un petit coup de pouce ! Et ce n’est pas une honte… Justement, cela est une force !
2. Aprioris négatifs… ? Une réalité plutôt inverse !
Certaines personnes ont un regard hâtif sur les thérapies… Et je le comprends tout à fait… Il en va de soi que le charlatanisme est de plus en plus ancré dans notre société. Cependant, une diversité immense de thérapies existe et chaque thérapie peut être modulée pour chaque cas. Mais tout d’abord, quel est le premier point de réflexion pré-thérapie à avoir ? : reconnaître que l’on a un problème et/ou consulter avec une raison en tête.
La thérapie exige un investissement personnel ! Personne ne peut décider à votre place d’aller consulter. Cette décision vous appartient. Il est plus important de consulter avec une raison en tête, un motif vous permettant de vous donner l’impulsion de suivre une thérapie. En réalité, ce premier motif permet de déverrouiller et de travailler sur l’origine du trouble.
3. Une diversité de cas de figure
Sapristi, aucune solution universelle n’existe pour « traiter » les maux psychologiques ! Une certaine thérapie pourrait fonctionner pour l’un, mais pas forcément pour l’autre. D’ailleurs, voici un témoignage corroborant ces dires…
Témoignage de Victorine (Le prénom a été modifié à la demande de l'intéressée) : « Un beau jour, l’envie et le besoin d’être accompagnée par un spécialiste s’est fait ressentir. Mon premier choix se porta sur un psychiatre, suite au conseil de mon médecin généraliste. Malheureusement cette expérience fût brève. Je vous explique : mon premier rendez-vous se passa plutôt bien, le spécialiste était à l’écoute et paraissait comprendre ma situation. Nous avons donc convenu d’un second rendez-vous qui, cette fois-ci, ne donna rien à part la prescription d’un médicament (anti-dépresseur) qui m'a provoqué une forte somnolence au quotidien et une forte accoutumance. Une semaine m’a suffi pour comprendre que ce n’était pas une solution adaptée, malgré les conseils du psychiatre. Je ne l’ai plus jamais revu. Mon second choix se porta donc sur un psychologue. Encore une fois, ce fut bref ! Mon premier rendez-vous fut très court, 30 minutes pendant lesquelles j’ai eu l’impression de me confier à un mur. Pas un seul mot de sa part, un « hum, hum » une fois de temps en temps. A la fin du rendez-vous, je compris très vite encore une fois que ce n'était pas encore la bonne approche. Vous vous demandez donc quel type de thérapie j’ai pu choisir ?...
L’autothérapie par écrit dans un premier temps. J’écris absolument tout, ce qui m’angoisse, ce qui me rend heureuse, ce qui met en colère, les problèmes rencontrés au quotidien, mes découvertes… Le but étant de relire mes écrits avec 1 mois ou 2 de recul afin de pouvoir porter un constat différent sur mes émotions et mes ressentis dans la vie, qu’ils soient positifs ou négatifs. Cela fait plus de 4 ans que je suis cette auto – thérapie, je ne compte plus les pages et une chose est sûre, c’était le bon choix ». Dans un second temps, j'ai choisi une autre approche la Gestalt thérapie ou l'échange et l'univers holistique me convenait tout à fait.
4. Une durée préétablie ?
La durée d’une thérapie dépend entièrement des circonstances et de l’évolution du patient ! Souvent, une réévaluation des progrès après quelque temps de thérapie, est de bon augure. Cela peut permettre d’adapter encore plus la thérapie, afin d’accompagner au mieux le patient. En effet, si cette thérapie ne vous convient plus, il est possible de s’orienter vers un autre type de thérapie. Certaines personnes voient un même spécialiste pendant des années alors que d’autres opèrent un changement après quelque temps. Tout dépend de vos progrès et vos besoins !
5. Quand faire une thérapie ?
Pas forcément lorsque vous vous trouvez au plus bas ! Et d’ailleurs… Sommes-nous obligés de ruminer pendant un temps inconsidéré et d’accumuler de la colère, des ressentiments ? Non pas obligatoirement, car cela peut justement vous endommager plus profondément ! Et la thérapie pourrait alors être de plus longue haleine… Le plus tôt est donc le mieux !
6. Qui consulter ?
La thérapie s’apparente souvent à un premier rendez-vous ! Cela ne fonctionne pas toujours avec le premier venu. Il est donc important de trouver la personne qui vous convienne. Mais cela n’est pas une partie de plaisir.
Psychanalyste, psychothérapeute, psychologue, psychiatre ? Les approches, les thérapeutes et les méthodes sont divers et variés. Alors, arrêtons de choisir son thérapeute vis-à-vis de son titre, intéressons-nous à la personne qui est en face de nous : nos échanges sont-ils sincères ? Suis-je à l’aise avec elle ? Car, après tout… Vous allez passer de longs moments avec cette personne… Ou pas ?!
Voilà tout, mes chères FeminaMagnifiques… Prêtes pour une thérapie à votre goût ?
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