Que ce soit en mode "déco zen" ou à des fins spirituelles, choisir une statue de Bouddha peut être parfois complexe tant il y en a. Nous allons voir ensemble les quelques principes et concepts, bien connus en Asie, qui vont vous permettre de “bien” la choisir.
L’histoire de Bouddha
Siddharta Gautama « Bouddha » est un sage indien (5 siècles avant notre ère), à l'origine du bouddhisme, né près de la ville de Kapilavastu qui est aujourd’hui au Népal. Sa mère meurt peu après sa naissance et il est élevé comme un prince par sa tante. Il manifeste très vite le goût pour la méditation et la réflexion. Sur demande de son père, il se marie jeune, avec la princesse Yasodhara dont il aura un enfant Rahula.
C’est à l’âge de 29 ans qu’il rencontre un vieil homme, un malade et un cadavre. Il prend conscience que la souffrance règne sur l'humanité. Il décide alors de quitter sa famille pour partir à la recherche de la vérité. Il devient mendiant et suit l'enseignement de maîtres brahmanes. Il s'installe près de Gaya, avec quelques disciples et mène une vie très stricte, mais n'aboutit à rien. C’est après avoir repris une vie plus normale, à l'âge de 35 ans qu’il atteint l'Eveil, assis sous "l'Arbre de l'Illumination" (pipal ou figuier), à la suite d'une méditation de 49 jours.
Bouddha parvient ainsi à des niveaux de conscience de plus en plus élevés et finit par saisir les Quatre Nobles Vérités et l'Octuple Sentier. Bouddha dispense alors un enseignement. Il meurt à 84 ans. Lors des huit dernières années de sa vie, il aura transmis son enseignement sur l'éternité de la vie, l'aspect infini de l'univers, l'égalité absolue entre les hommes et les femmes et la véritable nature de la sagesse. Les enseignements majeurs issus de Bouddha ont été écrits entre le 1er siècle avant J-C et le 2ème siècle après J-C ; il s’agit du sutra du lotus (Sutra de la Merveilleuse Loi), du sutra du cœur, du sutra du bienheureux et du sutra du diamant. Bouddha signifie ainsi "éveillé" à la vérité ; Siddharta signifie "but atteint".
Les quatre attitudes de Bouddha
Un jour, Bouddha est appelé à prouver la véracité de son enseignement. A cette fin, il accomplit un certain nombre de miracles, au cours desquels il parvient à créer et multiplier sa propre image, apparaissant alors dans quatre positions différentes : debout, marchant, assis et couché.
Les positions de Bouddha reprises dans les sculptures sont représentatives de son évolution
Bouddha assis
Assis en tailleur, jambes croisées et mains jointes sur les genoux, Bouddha se livre à la méditation. Cette représentation évoque la position dite du lotus, qui a été celle de Bouddha sous l'arbre de l'éveil, avant qu'il n'accède à l'illumination. C'est l'une des images les plus récurrentes de l'iconographie bouddhique, sans doute en raison du sentiment de paix et de quiétude qu'elle diffuse.
Bouddha en marche
La représentation d'un Bouddha dont tout le corps est en mouvement apparaît essentiellement en Thaïlande, alors que la plupart des pays d'Asie se contentent de suggérer la marche par la position de la tête. Il évoque des premiers temps du bouddhisme, lorsque la foi s'accompagnait de longues pérégrinations, illustrant ainsi l'importance que le bouddhisme accorde au moine-mendiant.
Bouddha allongé
La représentation de Bouddha allongé évoque les derniers instants de Bouddha. Couché sur le côté droit, au pied d'un bosquet, il entre dans le nirvana. Délivré à jamais du cycle des renaissances, il laisse transparaître une étonnante sérénité, symbole de cet état indéfinissable auquel il vient d'accéder.
Bouddha tenant son bol d'aumône
Le bouddha a vécu d'aumônes jusqu'à son décès. Au temps de bouddha, la mendicité n'était pas un acte accepté par tout le peuple. Bouddha aurait créé un mouvement bouddhiste en désignant les moines bhiksu "ceux qui demandent l'aumône". De 531 à 486 av. JC, une communauté de moines bouddhistes se forma, nommée "la Sangha". Ces moines bouddhistes vivaient de mendicité.
La transmission du bouddhisme au peuple chinois a donné lieu à une autre représentation : le Bouddha rieur
Le Bouddha rieur est en général symbole de bonheur, de chance et de plénitude. Utilisé selon le feng shui ou simplement en objet de décoration, ce sympathique bouddha rieur fera le bonheur et la prospérité de votre habitat. La plupart des foyers chinois possèdent un Bouddha rieur. Il apporte ses propres qualités à vos intérieurs (santé, bonheur, prospérité et longévité). Certains experts en feng shui l’emploient pour apaiser les cœurs et calmer les disputes. D’autres l’utilisent pour favoriser la santé, ou le prient en tant que Dieu de richesse pour attirer l’argent et la prospérité dans leur maison, ainsi que la réussite des affaires au bureau ou dans les commerces, ou encore pour propager plus de paix, de joie, d’amour et d’harmonie. Selon l’emplacement que vous lui attribuerez dans votre maison, le Bouddha rieur sera symbole de bien-être ou de prospérité.
Bien-être :
Dans votre entrée, le Bouddha rieur accueille la santé, la longévité et l’abondance.
Dans la salle à manger, il rend tous vos repas bénéfiques à votre santé.
A l’est ou au centre de votre habitation, il protège la santé de toute votre famille.
Au chevet d’un malade, le Bouddha rieur peut contribuer à son rétablissement.
Prospérité :
Dans votre entrée, le Bouddha rieur accueille l’abondance et la prospérité.
Au sud-est ou au centre de votre habitation, il attire la prospérité pour toute votre famille.