Le régime sans gluten

Un véritable traitement… A ne pas prendre à la légère !

Salutation à la population et à l’alimentation ! Aujourd’hui, je vais longuement dériver sur le « sans gluten ». Avant toute chose, le gluten est une substance protéique… Mise à mal ces temps-ci, pour cause… La mode du « sans gluten » !
En effet, plusieurs individus vantent les mérites des régimes sans gluten… Cependant, un être en bonne santé n’a absolument aucun avantage à retirer cette substance de son alimentation.
 
Un effet de mode  
Comme précédemment introduit, le « sans gluten » est en vogue ces temps-ci. Pourtant, adhérer à ce régime sans intolérance au gluten véridique peut entraîner certaines carences. De plus, la réduction du gluten dans son assiette est la conséquence d’une consommation réduite de céréales complètes ! Et alors ? Me diriez-vous…  Roulement de tambours… Les céréales complètes ont la capacité de piéger le cholestérol, permettant alors de réduire le risque de maladies cardiovasculaires. 
Après cette petite mise au point, voici une preuve de la mauvaise interprétation des études scientifiques avec Myriam : « Oui, mais quand je stoppe le pain dans mon alimentation, je me sens mieux et pourtant je ne suis pas intolérante ! ». Pourquoi décrire cela comme une « mauvaise interprétation », me diriez-vous ? (Oui, vous avez vu, vous me posez beaucoup de questions). Tout simplement, par le fait que le pain courant (industriel) est bourré d’additifs, qui peuvent alors être plus ou moins bien tolérés par certains consommateurs ! L’alternative serait plutôt celle de consommer du VRAI pain (vous savez, celui au levain !). 
Pour en revenir au régime sans gluten, seul ce traitement est adapté aux personnes ayant eux un diagnostic médical !

Quel diagnostic médical ? 
Plusieurs diagnostics peuvent aboutir à l’instauration d’un régime sans gluten. Notamment, la maladie cœliaque qui est une « intolérance vraie » au gluten ! Celle-ci provoque une atrophie villositaire dû à l’ingestion de gluten. (En réalité, ce sont les gliadines - entrant dans la composition du gluten - qui provoquent ce symptôme)
Bon,… Et l’atrophie villositaire ? Par définition, il s’agit d’une lésion de la paroi intestinale, pouvant provoquer des phénomènes de malabsorption des nutriments, conduisant alors à de nombreux symptômes, tels que des carences en nutriments essentiels. 
L'intolérance au gluten, exemptée de maladie cœliaque, se traduit par des ballonnements, des diarrhées ou encore des douleurs abdominales, ressemblant au syndrome du côlon irritable. 
Le diagnostic de cette intolérance au gluten doit absolument être diagnostiqué par un spécialiste. En effet, il est possible que cette intolérance soit une intolérance, non au gluten, mais à certains oligosaccharides peu absorbables, les fructanes. (En gros, des sucres fermentescibles !)

Diagnostic établi… Comment faire par la suite ? 
Si l’un de ces diagnostics vous a été établi, il est l’heure de se prendre en main ! Mais comment ? 
Ce régime sans gluten consiste simplement à exclure de son alimentation toutes les céréales contenant du gluten, ainsi que les sous-produits de ces céréales et ses produits dérivés. Rien de plus facile, il suffit de regarder les étiquettes des différents produits prêts à être consommés et d’y bannir le blé, l’épeautre, le kamut, le seigle et l’orge. 
Attention, cette exclusion est seulement stricte pour la maladie cœliaque ! Concernant l’intolérance au gluten, sans maladie cœliaque, il suffit de réduire la dose de gluten ingérée. La dose de gluten pouvant être ingérée par un organisme en proie à cette intolérance est à déterminer selon chaque cas auprès d’un spécialiste. 

Voilà tout, mes chères FeminaMagnifiques… En espérant que vous n’ayez pas ces deux types d’intolérance ! Parce que franchement, une bonne tartine de pain grillé… Mmmmh !