Le sadomasochisme et BDSM: le plaisir passerait-il par la douleur ?

Il n’y a pas que le sexe dans la vie, il y a le sexe sadomasochiste, aussi !

Le bien par le mal, la vertu par le vice, diabolique ou divin, l’association du sadisme et du masochisme ne cessera de chercher à s’exprimer ou à être satisfait.

Bon, on remet tout de suite l'histoire à sa place, ici, ce n'est pas Fifty Shades... D'ailleurs, ce film n'est qu'une série d’évènements misogynes qui nous ont fait mal au cœur et au corps. Non, ici on aborde en douceur le BDSM où le dominat se retrouvera sûrement...
Le Dominant peut flageller, fesser, fouetter ou administrer des punitions corporelles à la Soumise, comme il l’entend, à des fins disciplinaires, pour son propre plaisir ou toute autre raison qu’il n’est pas contraint de fournir. 
Charles âgé de 45 ans a tout d’un Don Juan, bien que ses pratiques sexuelles fussent bien plus que banales et son addiction à la sexualité le poussant à des besoins de toucher et de contacts sexuels de nombreuses fois par jour, aurait-il entraîné chez lui une déformation du sentiment ?

Avant de s’adonner aux pratiques et aux plaisirs du sadomasochisme, ses besoins de contacts sexuels l’ont conduit inévitablement à l’infidélité et à un ensemble de ruptures douloureuses. Malgré de nombreuses partenaires, Charles, à ce jour, a trouvé un réconfort dans un cliché loin d’être sexiste, où il avoue être prédateur et protecteur. « Oui, je suis adepte du BDSM (Bondage Discipline Domination Soumission Sadomasochisme), un fantasme répandu que je ne tenterais pas de diaboliser, mais d’exprimer tout en respectant la femme ».
Serions-nous vers une glorification du pervers narcissique que nous rencontrons dans le film « 365 DNI » de Netflix : la critique de ce long métrage fait encore débat sur une histoire entièrement sexiste de l’apologie du viol à la soumission féminine, alors le plaisir passerait-il par la douleur ? Eh bien heureusement, dans l’histoire de « 50 nuances de Grey » (livre) ; puisque l’adaptation du livre d’E.L. James est tout aussi pathétique que « 365 DNI ».

Bien que le BDSM ne puisse s’apparenter au plaisir par la douleur, il s’agit aussi d’une pratique répandue où l’endorphine et l’adrénaline deviennent les meilleurs compagnons des couples à la recherche de nouveaux plaisirs intimes, par les jeux érotiques où la libido trouverait son apogée dans la stimulation, domination et soumission.

Le plaisir passerait-il par la douleur : pas si mal que ça !