Le vrac : un effet de mode ou une prise de conscience des consommateurs

En vrac, c’est plus écologique et plus économique !

Ah mes chères FeminaMagiciennes, vous êtes de retour pour de nouvelles aventures ?
Eh bien parfait, moi ça me manquait !  

A l’heure d’aujourd’hui, je vais vous présenter le vrac (qui n’a pas l’air monastère). L’idée est des plus simple, une proposition de produits sans emballages, vendus en quantité variable selon le choix du consommateur. Tous les produits sont maintenant en vente directe, que ce soient les fruits secs, les pâtes, le riz en allant jusqu’aux boissons et produits cosmétiques ! 
Des slogans font déjà leurs élans : « En vrac, c’est plus écologique et plus économique ».

Mais est-ce vraiment de toute vérité ? 
Traitons ces deux points un par un, tels des académiciens. Parlons fric donc économique ! A ce jour, les boutiques spécialisées et BIO retiennent respectivement 5% et 45% du marché. Seulement, même si ce secteur pèse 1,3 milliard d’euros (France), certaines marques ne se démarquent guère (ce n’est pas une mince affaire). En effet, pour des raisons pratiques, le vrac braque ! La mise en place est plus compliquée qu’il n’y paraît, engendrant un remaniement du mode de fonctionnement actuel. Gestion du stock, mesures d’hygiène, nouveaux contenants et aménagements sont à repenser et à reconsidérer (un feuilleton d’investissement obsédant pour les géants). Les plus frileux attendront donc que le marché flambe (autant ne pas trop se mouiller). 
Et maintenant, après cette brève explication, nous allons nous axer directement sur la question que tout le monde se pose :
« Moins cher ou plus cher ? »
Après un long voyage de supermarché en supermarché, je vais vous délivrer la réalité. Une baisse de 15 à 20% de prix des produits en vrac a été évalué. Cependant, en supermarché le vrac est parfois plus cher que les produits emballés (intéressant mon cher Watson). Tout cela s’explique par le prix des petits volumes achetés en vrac, contre les gros volumes pour les produits conditionnés. La négociation est donc plus laborieuse pour le vrac. 
Petite info mes superbes écolos (des plus logiques bien évidemment, mais autant la ressasser) : regardons les prix au kilo avant de se précipiter vers cette belle façade qui pourrait nous tromper. 

Parlons maintenant d’écologie sans chichi ! Moins d’emballages et gain de temps par la même occasion (décortiquer, jeter et trier… Ça peut quand même nous enquiquiner). Tout en se rendant compte tout de même, que les contenants restent en plastique (paye ton pétrole !). Petit pas pour l’écologie mais grand pas pour les consommateurs. 
1,3 milliards de bisous mes écolos en herbe !