Peut-on changer un pervers narcissique ?
Commençons par une petite détermination explicite de la personne en proie à la perversion narcissique : celui-ci ou celle-ci procède de « façon organisée afin de se défendre de toute douleur et contradiction internes et de les expulser pour les faire couver ailleurs, tout en se survalorisant, tout cela aux dépens d’autrui ». (Paul-Claude Racamier, instigateur de cette notion : pervers narcissique).
En toute simplicité, le pervers narcissique va émettre chez ses cibles, de la culpabilisation et des critiques en les dévalorisant. Il reportera sa responsabilité sur elles et fera preuve d’une communication floue, en changeant fréquemment d’opinions. Les mensonges et la jalousie seront ses meilleurs amis pour la vie ! Est-ce vraiment pour la vie ou n’y a-t-il pas une bifurcation possible ?
Un changement envisageable ?
Fâcheusement, non... Le pervers narcissique est une personne qui ne se remet que très, très et très rarement en question (Oui, l’insistance est présente). Un authentique manipulateur rejettera sans discontinuer ses erreurs sur les autres. En effet, même si vous lui donnez énormément d’amour et de tendresse, c’est inutile… S’il ne souhaite pas changer, il ne changera pas !
En réalité, pour qu’une personne change, il suffit que celle-ci soit consciente du problème (Bon, c’est vrai qu’il n’y a pas de problème, seulement des solutions… Demande d’excuse… Je n’ai pas trouvé d’autres synonymes adéquats). Mais pas que ! Suite à cette prise de conscience, la personne œuvrera avec envie, en ressentant le besoin de changer. Pour enfin, actionner le mouvement et concrétiser ces changements.
Un cas pratique comme exemple : privation de proies, celui-ci se retrouve en face à face avec lui/elle-même… Et son mal-être transparaît alors… L’effondrement est probable ! Dans ce cas, il y a possibilité de l’aider, si et seulement si, celui-ci ou celle-ci vous demande de l’aide.
Un pardon concevable ?
A retenir que son intention définitive est de déplacer sur les autres ce qu’il/elle n’admet pas chez lui/elle. Ses victimes vont alors commencer à se demander si ce ne sont pas elles qui sont folles ou même perverses ! Dans ce contexte, le/la partenaire n’a d’autre choix que d’accepter ces multiples manipulations... Ou de se sauver de ces violences physiques, verbales et/ou psychologiques.
Pardonner, oui ! Mais avec conscience ! (Ce « OUI… MAIS » est de toute beauté non ?). Il est avant tout souhaitable de travailler sur ses propres émotions et/ou plaies. Sinon gare à la rechute… Les autres pervers narcissiques taperont alors à votre porte ! Panser ses plaies, accepter et se libérer des douleurs reçues, tendent à être les piliers afin de pouvoir accorder son pardon (Vous allez me dire que ce n’est pas à vous de pardonner… Que nenni, le pardon vous permettra de vous dégager de cette situation passée, afin de, par la suite continuer votre petit chemin de vie, sans le moindre ressentiment). Facile à dire, mais pas facile à faire ! Le travail est long, mais en vaut le coup !
En soit, on ne peut changer personne, seule la personne concernée pourra effectuer un travail sur elle-même, afin d’accepter ses comportements et de les tempérer.
Profil de la victime alléchante
Le pervers narcissique, d’ordinaire, adopte pour cible des individus gentils, bienveillants et conciliants. Bien évidemment, cela tombe sous le sens ! Les victimes de ce manipulateur ou cette manipulatrice, feront preuve d’empathie pour ladite personne, tout en refusant de croire que son comportement est celui qu'on lui prête. D’ailleurs, nous avons souvent des facilités à défendre les manipulateurs à cause de leur écho "bien à tous égards" !
Celui-ci a également tendance à se mélanger à des personnes emplies de joie de vivre, sociables et dynamiques. La fascination et le dégoût gagnent alors le pervers narcissique, étant ignorant face à ce comportement.
En fin de compte, ces bonnes âmes empathiques et altruistes se font pigeonner ! Alors qu’à la base, ces comportements sont des atouts de toute beauté ! Et patatras, ceux-ci ou celles-ci se retrouvent affaiblis.
Dernier mot de la fin : gare à vous mes fleurs de choux ! (Ne voulant pas que vous soyez affaiblies).